Investissement: 12 milliards de FCFA pour un Dac dans la région Tambacounda

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Le processus de mise en place du Domaine agricole communautaire (Dac) de Tambacounda est bien enclenché à Tambacounda. La région orientale va abriter un Dac de type nouveau avec un cœur de Dac à Goudiry et une spécialité pour chacun des quatre départements de Bakel, Koumpentoum, Goudiry et Tambacounda département. Le coût est estimé à plus de 12 milliards de F Cfa.

Un partenariat est signé avec le Centre de formation professionnelle de Goudiry pour accueillir des jeunes afin de pouvoir les former et mieux les préparer à pouvoir travailler dans les Dac.
Il y a un peu plus d’un an, lors du conseil des ministres décentralisé le Président de la République Macky Sall, a instruit d’ériger un Dac dans la région de Tambacounda. «Depuis, nos équipes sont dans les quatre départements pour travailler à sa matérialisation. Aujourd’hui, un an plus tard, c’est avec une fierté particulière que nous lançons le projet de Développement agricole communautaire (Dac) ici à Tambacounda. Ensemble, avec dévouement, nous œuvrons pour un avenir prometteur et florissant pour notre cher pays. Après les rencontres en amont au niveau de chaque département marqué par des comités départementaux de développement pour identifier les zones qui devront abriter les Dac, il est tenu un comité régional de développement Crd pour ledit programme», a souligné le coordonnateur du Prodac, Djimo Souaré.


Selon lui, c’est un programme d’incubation pour développer l’entrepreneuriat des jeunes à travers les métiers d’agriculture, au sens large du terme. Dans le département de Koumpentoum, il est prévu de mettre le focus sur l’élevage, eu égard à l’importance de l’activité dans la zone. «Cela ne veut pas dire que l’agriculture sera laissée en rade», soutient M. Souaré. A Tambacounda dans le département, les activités vont se focaliser sur l’agriculture notamment dans la zone de Maka Coulibantang et le maraîchage du côté de Missirah.
Goudiry qui va abriter le cœur du Dac. sera le domaine des cultures céréalières ; déjà zone de culture du fonio par excellence. «La zone de Arahira dans le département de Bakel, concentrera les activités liées à la pisciculture pour un coût de plus de 12 milliards de francs Cfa», a détaillé le coordonnateur national du Prodac et par ailleurs président du conseil départemental de Goudiry.
Le coordonnateur national du programme a aussi tenu à rappeler que le Dac de Tambacounda, à l’instar de ceux de Matam et de Noto, fait partie des Dac de la 3ème génération. Il y a trois porte- feuilles après ceux de la première génération fonctionnelle dont le Dac phare de Cefa cofinancé avec la Banque africaine de développement dont les retombées sont innombrables pour la région de Sédhiou. Certes les Dac de troisième génération qui sont à la recherche de financements. Ce mois de février, des activités sont menées au grand bonheur des populations et des jeunes. Le cœur de métier du Prodac c’est l’incubation. «Nous avons signé des conventions avec les autres structures de l’Etat comme l’Anida qui a déjà réalisé des fermes dans les quatre départements servant de centre d’incubation où les jeunes se regroupent en Gie pour exploiter ces périmètres.
Dans le cadre du Papadac (Programme d’appuis aux producteurs dans la zone d’implantation des Dac les producteurs des quatre départements seront accompagnés notamment durant l’hivernage 2023, en semences, en intrants. M. Souaré a rappelé que l’objectif de la création des Dac est de pouvoir fixer les jeunes dans les terroirs dans des pôles de compétitivité surtout que la région de Tambacounda de manière générale est une zone de départ massif des jeunes vers l’Europe. Avec les Dac, ils auront de la formation, de l’emploi et surtout de la rémunération. De quoi les fixer dans les terroirs. Tambacounda région de fortes migrations aux innombrables potentialités aux grandes terres exploiter doit pouvoir fixer le jeune candidat à la migration.
«Le Prodac, en tant qu’outil d’envergure destiné à stimuler le développement, offre des perspectives exceptionnelles pour notre communauté et notre nation tout entière. Ce projet résonne avec mes convictions de longue date sur la nécessité de promouvoir l’agriculture sous toutes ses formes pour assurer une prospérité durable. Avec le lancement du Prodac, nous célébrons un jalon significatif dans notre quête commune de progrès. Cette initiative représente une opportunité inestimable d’améliorer la vie de nos agriculteurs, de renforcer nos communautés rurales et de dynamiser notre économie locale », a relevé Djimo Souaré. Enthousiasmé par le potentiel transformateur de cet instrument de développement, il dira que cela contribuera de manière significative à l’amélioration des conditions de vie.
Demba Sidibé

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