«Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines» – Proverbe mexicain –
Président si vous saviez, … Il est fort probable que vous savez, mais vous ne le voulez pas croire !
À votre place, je limogerais tous ces collaborateurs officiels et officieux qui vous ont vendu des illusions. Oui, tous ceux qui vous ont fait croire que PASTEF-Les Patriotes est un parti politique classique comme le vôtre, vous mènent vers le trou, si ce n’est déjà le cas.
Président, laissez-moi vous dire, même si vous n’allez pas y donner du crédit, que PASTEF n’est pas un parti politique. C’est un ensemble de cellules sanguines de souveraineté, de libertés et de progrès, composant le sang rougeâtre du sacrifice pour des lendemains meilleurs, qui circule dans le corps de trois ou quatre générations d’hommes et de femmes sénégalais. Je vous le rappelle, si le rappel peut encore être utile : PASTEF ce n’est pas ce que vous voyez, c’est tout ce que vous ne voyez pas.
Honnêtement ! Pensez-vous qu’un acte administratif, qu’une décision de justice ou qu’une loi contre le terrorisme peuvent à suffisance mettre à plat ce projet politique ? Pensez-vous que les centaines ou le millier d’emprisonnements de ces pères et mères de famille peuvent freiner cette vague déferlante de souveraineté et de démocratie ? Si, à sept mois de votre départ, ceux-là (pouvoiristes, manœuvriers, lobbyistes, affairistes, …, charognards dans l’âme) vous font encore croire que vous le pouvez, c’est parce qu’ils veulent que vous ratiez le train de l’histoire dans lequel vous avez réservé une place, mais n’avez pas encore embarqué.
Faites vôtres ces propos du Doyen Babacar Justin Ndiaye : « Quand la grande porte de l’histoire s’ouvre devant vous, il ne faut plus longer les lucarnes, les fenêtres et les trous du mur ».
Président, pendant qu’il est encore temps, saisissez cette fenêtre de tir qui s’offre à vous. Cette fois-ci, il faudra ouvrir les yeux et que cela soit un tir de feux d’artifice vers le ciel pour célébrer une véritable « exception sénégalaise » et non un tir sur cette déferlante de citoyens de tous les âges qui marchent déterminés, l’espoir de souveraineté en bandoulière, pour installer au palais votre successeur, le Président Ousmane Sonko, au soir du 25 février 2024.
Il ne vous reste qu’une seule carte à jouer, faites-en, s’il vous plait, bon usage, car l’opportunité d’un jeu utile ne se représentera plus.
Ousseynou LY
Coordonnateur Pastef Medina Officiel
Membre du Cabinet du PROS