Hommage á Mansour KAMA: « Heeeey yal mbine!!! Qu’est-ce que tu as fait comme ça? » (Par BBF)
Heeeey yal mbine!!! Qu’est-ce que tu as fait comme ca? Je croyais entendre encore longtemps ta voix rauque et voir ton sourire nonchalant qui me berçaient à chacune de nos rencontres aussi cordiales les unes que les autres. Mansour CAMA ou Tonton Mansour, la mort aurait dû être clémente en mettant doux l’accélérateur pour nous permettre, permettre au Sénégal, à l’Afrique, au monde des affaires, de continuer de puiser de ton ouverture d’esprit, ta générosité, ton amour de la patrie, de ton terroir, de tes parents et proches. Bref, de ton humanisme. Je me dois de rappeler ou d’informer de tes bienfaits à l’égard de la communauté sérere, ta communauté, que tu as portée en bandoulière, des années durant, à travers l’Union des Associations culturelles Séreres Ndef Leng que j’ai servi, en tant que journaliste de sa radio. A l’époque, alors que nous nous trouvions dans des difficultés, tu m’as dit: « Yal mbine, dis-moi ce qu’il faut pour que cette radio puisse continuer à sensibiliser nos parents séreres ». Aussitot dit, tu as fait « le nécessaire », sans tambour, ni trompette. Et pas seulement une fois. A chaque fois que de besoin, tu t’es montré disponible à servir, à accompagner, à soutenir. Dans mon autre expérience professionnelle au Centre des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, tu as aussi montré ta générosité dans l’action, en soutenant l’étudiant, à travers le Tournoi Universitaire International de Football (TUIFOOT) que nous organisons chaque année. Et quoi d’autres actions que la mort cruelle vient de nous sevrer en t’arrachant sans pitié, nous laissant bouche bée, mains vides, esprit dégradé, cœur meurtri.
Il ne nous reste plus qu’un brin d’espoir. L’espoir qui consiste à penser que les bonnes actions sont toujours rétribuées à leur juste valeur par Dieu, Tout Puissant. Alors puisse Dieu, Juge, soit, aussi, ton Avocat, pour plaider ta cause, afin que tu puisses reposer en paix.
Merci Tonton.
Merci encore.
Jokka njal Yal Mbine. BABOU BIRAM FAYE
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