Guy Marius et Cie invitent Sénégalais et Africains noirs à dire non au racisme et à la xénophobie en Tunisie
Le député Guy Marius Sagna et ses 18 camarades membres du Frapp, de SNP et d’Africa First sont libres. « Les camarades étaient allés ce samedi à l’ambassade de la Tunisie à Dakar pour déposer une lettre de protestation contre les propos irresponsables, racistes et négrophobes tenus par le président de la Tunisie et l’effet domino que cela a entraîné à travers une chasse aux Africains noirs dans ce pays.
Le Frapp avait déjà déposé au ministère sénégalais des Affaires étrangères une lettre pour dénoncer le mutisme de l’État sur la persécution des Sénégalais, plus généralement des Africains noirs en terre tunisienne », indique un communiqué du Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp, parcouru par Seneweb.com.
GMS et ses amis dénoncent la répression incompréhensible et les arrestations illégales de citoyens partis seulement déposer une lettre pour protester contre ces propos scandaleux du président tunisien et la chasse à l’homme africain noir qui s’en est suivi et qui ont, au Sénégal et dans le monde, suscité une indignation générale.
« Le Frapp invite les Sénégalais, les Africains noirs établis au Sénégal et tous les militants contre le racisme et la xénophobie à ne pas rester sur le sentiment d’indignation, à venir massivement déposer individuellement une lettre de protestation au ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Le Frapp invite les Sénégalais, les Africains noirs établis au Sénégal et tous les militants contre le racisme et la xénophobie à boycotter les produits venant de la Tunisie : le beurre et l’huile Jadida, les pâtes et le couscous Randa, les dattes de la marque Nour Degllet d’origine tunisienne pendant le ramadan à venir, etc. », disent-ils. Aussi, le Frapp invite les Sénégalais, les Africains noirs établis au Sénégal et tous les militants contre le racisme et la xénophobie à refuser que cette négrophobie ordinairement diffuse dans des parties de la société maghrébine et devenue une négrophobie d’État assumée par le président tunisien, soit une fois de plus traitée comme un fait divers.