GESTION DES RESSOURCES EN EAU : 12 PAYS DE LA CEDEAO ONT ÉLABORÉ LEUR PLAN D’ACTION

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 Douze des quinze Etats de la CEDEAO ont fini d’élaborer leur plan d’action de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), s’est félicité, vendredi à Dakar, le secrétaire d’Etat à l’hydraulique rurale, Diène Faye, qui signale que celui du Sénégal est en cours de mise en œuvre.
‘’En plus du processus de mise en place de trois nouvelles organisations de bassins transfrontaliers, au moins douze Etats sur 15 ont fini d’élaborer leur plan d’action GIRE ou la feuille de route devant y mener. Certains plans sont en cours et c’est le cas du Sénégal’’, a-t-il dit.
M. Faye s’exprimait lors de la 4ème réunion du Comité ministériel du Cadre permanent de coordination et de suivi de la GIRE (CPCS).
’’Nous avons passé en revue les dernières résolutions et nous constatons avec satisfaction que la plupart d’entre elles ont été mises en œuvre, notamment la gestion des bassins transfrontaliers. Beaucoup de pays on mis en place des organisations ou sont sur le point de le faire’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’c’est ça qui est essentiel, car ce dont il s’agit, c’est de la gestion intégrée des ressources en eau. Les eaux n’ont pas de frontières et elles doivent être gérées de manière concertée’’.
‘’L’objectif est que tous les bassins qui sont partagés par les différents pays soient gérés avec concertation pour promouvoir le développement économique’’, a-t-il précisé.
‘’Il y a quelques pays qui ont leur plan et le reste est en train de finaliser, et nous pensons que c’est une bonne chose. Ils ont eu à mettre les autorités de bassins et ont des programmes pour les années à venir de mettre trois autorités de bassins’’, a pour sa part dit le représentant du commissaire chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, Ousseini Salifou.
M. Salifou estime que les pays partageant les mêmes bassins d’eau doivent de manière concertée et intégrée gérer cette question, afin de protéger davantage cette source vitale et aussi d’éviter les conflits entre Etats.
‘’Il faut que la gestion des ressources en eau soit intégrée et concertée, parce que l’eau est utilisée pour la consommation humaine, par les éleveurs, les pêcheurs, la faune, la flore. Il faut bien la protéger et la gérer’’, a-t-il dit.
La dernière session du Comité ministériel s’était tenue en 2008, à Bamako. Pour la présente édition, l’une des recommandations fortes consiste à faire en sorte que le comité se réunisse de manière régulière, et que les Etats fassent en sorte que les moyens budgétaires et humains soient mis en place pour le fonctionnement continue de cette organisation.

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