Génocide au Rwanda: Nouveau non-lieu dans l’enquête sur le rôle de l’armée française à Bisesero
Les juges d’instruction parisiens chargés des investigations sur l’inaction reprochée à l’armée française lors des massacres de Bisesero au Rwanda en 1994 ont rendu mardi une nouvelle ordonnance de non-lieu général, a appris Rfi, de source proche du dossier.
Dans cette affaire, les associations Survie, Ibuka, FIDH et six rescapés de Bisesero, parties civiles, accusaient la mission militaro-humanitaire française Turquoise et la France de « complicité de génocide ». Ils lui reprochaient d’avoir sciemment abandonné pendant trois jours les civils tutsi réfugiés dans les collines de Bisesero, dans l’ouest du Rwanda, laissant se perpétrer le massacre de centaines d’entre eux par les génocidaires, du 27 au 30 juin 1994.
En septembre 2022, les deux magistrats en charge des investigations avaient rendu une ordonnance de non-lieu, assurant que leur enquête, formellement close en juillet 2018, n’avait pas établi la participation directe des forces militaires françaises à ces exactions, pas plus que leur complicité par aide ou assistance aux génocidaires, ou même par abstention.
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