Gabon: Sylvia BONGO ONDIMBA et son «faux» cachet fabriqué au Maroc pour agir en qualité de président de la République
L’ancienne première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba est assignée à résidence depuis le 30 août dernier dans une partie de la présidence de la République et elle a été présentée le jeudi 28 septembre devant un juge d’instruction, car elle a été inculpée des faits portant sur le blanchiment de capitaux, le faux, l’usage de faux et l’usurpation de qualité avec un faux cachet et signature du président de la République.*
Selon le journal L’Union, Sylvia Bongo Ondimba a profité de l’état de santé de son époux Ali Bongo Ondimba pour engager de façon régulière le Gabon dans plusieurs dossiers relevant de la compétence du président de la République.
Pour mieux faire passer son forfait, elle aurait fabriqué un faux cachet au Maroc et il portait déjà la signature de son époux de qui elle a décidé de divorcer Ali Bongo Ondimba.
En complicité avec son fils Noureddin Bongo Valentin, Sylvia Bongo Ondimba a signé plusieurs documents que son fils lui aurait apportés au nom du Gabon avec son faux cachet.
Pendant que l’une des personnalités qui a permis le maintien de leur régime est en prison, Brice Laccruche Alihanga, Sylvia Bongo Ondimba, toujours avec son faux cachet et l’usurpation de titre s’est accaparée illégalement de son immeuble.
Dans tous les cas, si les faits sont avérés et pour restaurer nos institutions bafouées par ceux qui étaient aux commandes, la justice gabonaise devrait se montrer intransigeante à leur égard, y compris tous leurs complices. Ces agissements ont renvoyé une image d’un État voyou, comme disait le président Donald Trump, et dont l’honneur pour être restaurée passe par des sanctions exemplaires afin que cela ne se reproduise plus.
Roland Olouba OYABI
gabonmailinfos.com