La population gabonaise était en droit d’espérer des élections dans les meilleures conditions. Or, elle vit désormais dans la peur et l’insécurité. Nous déplorons déjà des morts et des blessés dans les incidents graves survenus cette nuit. Mes pensées vont aux familles endeuillées et je peux imaginer les traumatismes causés à l’ensemble du pays par ces actes de violence, les incendies, les menaces, les affrontements et les pillages. Ce n’est pas acceptable.
J’appelle instamment tous les acteurs à rejeter la violence, à faire preuve de responsabilité et à privilégier, en toutes circonstances, les voies du dialogue.
Les électeurs gabonais se sont massivement mobilisés pour accomplir leur devoir de citoyen, en présence de représentants de la Communauté internationale, dont l’Organisation internationale de la Francophonie.
Il est urgent de tout mettre en œuvre pour préserver l’intégrité du vote du peuple gabonais, et à ce titre, de n’écarter aucune des voies qui permettraient de répondre à l’exigence de transparence afin de rétablir la confiance dans le processus électoral et de sortir de la crise actuelle.
La Francophonie réaffirme sa détermination à soutenir les actions menées en faveur de la paix et de la stabilité au Gabon, en étroite collaboration avec ses partenaires.»
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