Fimela- Autonomisation des femmes: Plus de 68 millions injectés par la firme indienne Sai Fondation en un an
Du mois de mars 2023 à mars 2024, la filiale indienne: Sai Fondation, a injecté dans l’arrondissement de Fimela une somme 68 300 000 FCFA pour améliorer les conditions de vie des femmes.
Une note positive en droite ligne des politiques publiques pour l’autonomisation financière des braves dames à travers leurs sept (7) volets d’intervention dans la zone précitée comme l’a indiqué, Birame Senghor, conseiller spécial du maire de Fimela. Il etait chargé de faire le bilan d’une année de collaboration entre la filiale Sai Fondation et les groupements féminins particulièrement des deux communes de Fimela et de Palmarin. Ceci, à travers le plan d’action qui avait été élaboré et chiffré à hauteur de 100% d’atteintes des objectifs.
« Mais, en fin de compte les indiens n’ont pu réalisé que 10% d’où il reste à réaliser 90% à partir de 2024 jusqu’à la fin de la mise en oeuvre du plan d’action », a souligné Birame Senghor lors de la célébration de la journée du 8 mars dernier.
La société indienne il faut le rappeler, ambitionne de lancer dans la filière salicole mais en même temps elle intervient dans différents volets qui touchent directement les femmes.
Notamment, la santé, la formation et l’entrepreneuriat, l’éducation, le sport, l’éducation, la microfinance.
Il y a également le volet social et la nutrition en rapport avec le district sanitaire de Dioffior. Plusieurs femmes ont été prises en charge notamment les femmes enceintes pour la régularité des visites prénatales mais également dans la prise en.charge nutritionnelle par la distribution de kits alimentaires aux mamans et de leurs bébés.
« Dans ce sens plus de 800 femmes ont eu à bénéficier de ce beau geste des indiens en plus d’autres qui n’ont pas eu la possibilité d’aller voir le médecin ou d’accéder au niveau d’une structure sanitaire de la zone mais ont pu bénéficier de financement », a fait savoir Birame Senghor.
L’autre geste de grande importance des indiens dans la zone, c’est la dotation à l’île de Thialane d’un petit bateau équipé d’un moteur de 100 chevaux pour un montant de 7 000 000 de FCFA pour les secours d’urgence. Et il s’y ajoute la formation de la sage-femme du poste de santé de Palmarin.
Cette volonté manifestée de soutenir le gente feminine, l’organisation indienne la trouve légitime. En ce sens que, pour leur porte-parole, « entre la fondation et les femmes de Fimela, les rapports de bon.voisinage sont au beau fixe vu l’engouement suscité dans les activités génératrices de revenu. L’ambition des femmes étant de gagner le pari de l’autonomisation à travers les activités génératrices de revenus ».
D’ailleurs, l’exposition-vente des produits locaux transformés en jus surtout, témoigne cette volonté des femmes de Fimela et de Palmarin d’aller de l’avant. Et, en avant garde la fondation indienne SAI qui les appuie au plan financier et technique et sans exigence aucune. Même si, leur souhait ardent est de se lancer dans la filière salicole dabs cette zone de l’arrondissement de Fimela, particulièrement le long de la langue salée de Palmarin où, s’activent de nombreuses femmes.
Mais, il faut dire que lors de cette journée très spéciale des femmes, la plus heureuse a été Mme Amy Thior. Partenaire de la fondation Sai Fondation, elle a eu à eu former les femmes qui ont eu à exposer leurs produits.
Selon Mme Amy Thior très émue d’ailleurs, « avec mon personnel et le soutien de la fondation dont le président, Abdelaziz Nguy, est présent à cette cérémonie, nous avons formé plus de 320 femmes à Fimela, 40 femmes dans la commune de Loul Sessene dans la transformation des produits agroalimentaires, d’autres en saponification, l’eau de javel, les savons liquides, les savons de toilette, entre autres ».
Ce qui a permis aux visiteurs selon Mme Amy Thior, « de constater la diversification des produits présentés par les femmes qui ont bien maîtrisé les techniques de fabrication lors de la formation. Ce qui augure des lendemains prometteurs pour la pérennisation du métier et permettre aux femmes d’être autonomes ».
Dans tous les cas, la journée des femmes de Fimela et de Palmarin a ete très spéciale pour les groupements féminins de la zone. Une fête du 8 mars qui leur a permis de communier autour d’une séance folklorique de « Nguel », une danse serere très animée qui ne manque pas souvent même de faire.bouger le 3e âge
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Mohamadou SAGNE