Fermeture «irrationnelle» universités: ADHA préoccupée, interpelle les ministères compétents…
L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) a fait part de ses préoccupations, face à la fermeture, selon elle « irrationnelle », des universités publiques. Dans un communiqué parvenu à Senego, le président Adama Mbengue a exprimé sa « profonde indignation », sa « vive préoccupation », avant de rappeler à l’État son rôle de garantir l’éducation à tous.
« L’éducation est la clé de voûte pour le développement », a rappelé l’ADHA qui rappelle, qu’en fin juillet, « le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avait pris la décision de fermer toutes les universités publiques du Sénégal qui devaient ouvrir en octobre 2023, suite aux incidents survenus au mois de juin touchant la plus grande université de notre cher pays (UCAD) ».
ADHA demeure ainsi profondément préoccupée par ce qu’elle qualifie de « manque de volonté et de considération empêchant à tous les étudiants des universités publiques de terminer correctement l’année académique 2022/2023. En effet, il semblerait qu’il y ait une volonté de sacrifier toute une génération. Cette fermeture durable encourage la fuite de cerveaux des devenirs de notre pays à travers l’immigration irrégulière ».
A cet effet, elle s’associe au Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) qui exige l’arrêt définitif des cours en ligne ne remplissant pas les conditions essentielles et qui a fini par décréter une journée « université morte » ce jeudi 30 novembre 2023 pour exiger la réouverture des universités publiques du Sénégal.
Non sans recommander aux ministères compétents de veiller aux engagements, de mettre en place toutes les conditions permettant de respecter le calendrier universitaire afin que nos universités publiques retrouvent leur lustre d’antan.
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