La demande de la gendarmerie de 300m² à la commune, et revenir s’imposer sur 6.387m² en prévalant la propriété du site à l’État du Sénégal, relève-t-elle d’un manque de vigilance ou d’une stratégie?
Certaines autorités de la commune dont le maire, se sont entretenus avec la gendarmerie, et de commun accord, se sont déplacées ensemble sur le terrain pour convenir de la nécessité de construire une brigade pour renforcer la sécurité dans la zone.
Les autorités de Ngor, s’affichant avec la gendarmerie sur le site, parler de sécurité avant un revirement pour prévaloir l’érection d’un lycée à la place de la brigade déjà proposée aux Ngorois de commun accord avec la gendarmerie mise à part la superficie convenue, est-ce préférer l’Éducation à la Sécurité ?
Là, il semble que les principes d’une équipe communale kakistocratique ont prévalu sur les principes démocratiques et républicains.
Par cette désinformation, ces autorités communales de Ngor n’ont montré que le revers de la médaille d’une jeunesse ngoroise digne, ingenieuse, travailleuse et ambitieuse, en les faisant passer pour des fauteurs de troubles.
Les manifestants interpellés du village de Ngor, en nombre flexible, sont poursuivis des chefs d’actes de nature à compromettre la sécurité publique, actions diverses, rassemblement causant des dommages aux personnes et aux biens, troubles à l’ordre public, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à autrui et association de malfaiteurs.
Au moment où ces individus ont subi le matraquage, les probables responsables de la cause se la coulent douce en porte à porte devant les autorités étatiques pour une médiation pour éteindre le feu qu’ils pouvaient s’empêcher d’attiser car il est très facile de commanditer des émeutes sans pour autant être aux côtés des populations et devant pour assumer ses responsabilités.
L’État a bien intérêt à mener à bien les enquêtes et que les responsabilités soient situées avant que cela ne se verse davantage dans les manipulations d’autorités communales malintentionnées qui ont déjà mis les manifestants retenus à la merci d’un avocat qui semble les comptabiliser déjà dans le lot des prisonniers dits « Politiques ».