Distribution des postes dans l’appareil d’Etat: L’exclusion n’est pas une politique, mais une impasse

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Depuis leur arrivée au pouvoir, certains partisans de Pastef semblent vouloir imposer une gouvernance exclusivement réservée à leurs militants, écartant ceux qui ne partagent pas leur idéologie. Ce réflexe sectaire, nourri par des années de combats politiques parfois marqués par la violence verbale et physique, risque de compromettre la stabilité et l’efficacité de l’État.
Le Sénégal appartient à tous ses fils et filles, et la compétence doit primer sur l’appartenance politique. Des cadres comme le journaliste Barka Ba, professionnel reconnu dans son domaine, ne devraient pas être écartés ou critiqués, sous prétexte qu’ils ne sont pas issus des rangs de Pastef ou qu’ils avaient des opinions différentes, en un moment donné.
Si le Président de l’Assemblée Nationale sollicite ses services, c’est avant tout pour son expertise et non pour des considérations partisanes.
L’idée que seuls les militants de PASTEF doivent occuper les postes stratégiques, même sans en avoir les compétences, est un danger pour l’efficacité de l’administration et le développement du pays. Un État ne se gère pas avec des slogans, des invectives ou des règlements de comptes, mais avec des compétences, une vision et un sens du devoir envers la Nation.
Ceux qui encouragent cette politique d’exclusion ne rendent pas service au Sénégal.

Les compétences d’abord

La gestion d’un pays exige un esprit d’ouverture, de dialogue et de méritocratie. Si cette tendance persiste, le Sénégal risque de sombrer dans un amateurisme qui coûtera cher à tous, y compris à ceux qui, aujourd’hui, prônent cette approche partisane et exclusive.
Heureusement que le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ont une vision plus large et inclusive de la gestion du pays. Ils ont clairement affirmé que le Sénégal ne se limite pas à Pastef et que toutes les compétences seront mises à contribution pour servir la nation.
Ceux qui croyaient que le pouvoir allait se transformer en un club fermé réservé aux seuls pastefiens, sans critères de compétence, se trompent lourdement. L’État ne fonctionne pas sur des logiques partisanes étroites, mais sur l’efficacité et le savoir-faire.
Finalement, les vrais perdants sont ceux qui ont confondu le projet de gouvernance avec un partage de butin. Un pays ne se gère pas avec des slogans vides ni avec des personnes dépourvues de bagage intellectuel et d’expérience.
Qu’ils s’élèvent en compétences, il ne leur restera que ça !

Babou Biram Faye

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