Disparition de Franz Beckenbauer: L’empereur a tiré sa révérence
Les légendes du football mondial continuent à partir ; après Pelé, Maradona, Bobby Charlton et tant d’autres, on vient annoncer le décès de l’allemand Franz Beckenbauer (78 ans) qui a rayonné sur le football européen et mondial. Ancien capitaine de l’Allemagne et de son club de cœur, le Bayern Munich, Beckenbauer s’était illustré lors de la coupe du monde 1970 contre l’Italie en ½ à Mexico avec un bras dans l’écharpe.
Elégant balle au pied il avait débuté milieu de terrain avant de reculer d’un cran et se positionner comme libéro. Un poste qu’il a révolutionné au point que les connaisseurs ne tarissaient pas d’éloges à son encontre lorsqu’ils l’appelaient le libéro de charme tellement il était élégant balle au pied. C’est ce monument du football qui est parti hier laissant le monde du football dans la tristesse et la consternation.
On l’appelait aussi le « Kaizer », un mot allemand qui veut dire l’empereur, le plus grand joueur de l’histoire du football allemand s’est ainsi éteint. Champion du monde en 1974 chez lui, en plus des trois titres consécutifs de champion d’Europe avec son club, le Bayern (1974, 1975 et 1976), Franz Beckenbauer ne trainera plus sa silhouette dans les gradins de son stade de toujours. Il avait terminé sa carrière de footballeur au Cosmos de New-York, comme son ami Pelé. La maladie qui le ruinait (plusieurs opérations du cœur, cécité de l’œil droit entre autres), a fini par l’emporter. Mais son image restera gravée dans les mémoires de ceux qui l’ont vu jouer et à qui il donnait du plaisir à aller au stade.
Cheikh Fantamady Keita