Dialogue national : 8 tours d’horloge, 56 intervenants pour développer le Sénégal
Débuté à 16 heures, le débat sur le dialogue national ne s’est terminé qu’à minuit. Et le dernier intervenant avant le Président de la République a été M. Ousmane Tanor Dieng. Il était le 56ème intervenant. Le chef de l’Etat pouvait alors prendre la parole, pour se féliciter de la rencontre.
Au départ, il dira que l’heure est à l’écoute, même s’il avait réponse à beaucoup d’interpellations, surtout celles politiques. Mais il finira par commencer par apporter la réplique aux interpellations de son «frère» Oumar Sarr. D’abord, sur le listing ou listes électorales, il a affirmé que le ministre de l’Intérieur lui aurait remis dans une clé usb.
«Last but not least», Macky Sall demandera à l’opposition de ne pas faire dans les caprices politiques; c’est-à-dire, ne pas lui demander de faire ce que ses responsables n’ont pas fait lors de leur magistère.
«Ne me demandez que le président de la République ne soit pas, en même temps, le président de son parti, alors que quand vous étiez au pouvoir, vous n’aviez pas voulu dissocier ces fonctions.
« Plus de 200 partis, ce n’est pas viable. D’ailleurs, rien que l’impression des couleurs des partis pose problème. Je me souviens de la confusion qu’il y a eu entre celle de mon parti l’APR et celle de mon ami Cheikh Tidiane Gadio, mais ce n’est pas parce que je suis contre la prolifération des partis », indique Macly Sall.
«La première urgence de ce dialogue national, c’est le dialogue politique», ajoute le président Sall.
(…) « Les Législatives de 2017 auront lieu en mai ou juin, selon le calendrier républicain », dira-t-il.
Ferloo.com