DES FINANCEMENTS POUR UNE USINE DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE ET D’AUTRES PROJETS (MINISTÈRE)
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a annoncé avoir signé « diverses conventions de financement » avec des instituions financières de développement, dont un accord portant sur un projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr, dans la région de Louga (nord).
Ces conventions ont été signées en marge de ces Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale, à Washington (6-9 octobre), précisent les services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dans un communiqué transmis dimanche à l’APS.
La convention portant sur le projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr, a été signée avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et « représente un apport financier d’un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,595 milliards de FCFA destiné au financement » dudit projet.
Ce financement alloué à l’Etat du Sénégal « sous forme de prêt concessionnel », sera « rétrocédé à la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) », « à hauteur de 85% sous forme de subvention et de 15% sous forme de prêt », précise le communiqué.
« Ce financement vient compléter le coût global du projet qui s’élève à 418 millions d’euros, soit environ 274,19 milliards FCFA », signale-t-il, compte non tenu d’un cofinancement de quatre (04) autres partenaires techniques et financiers.
Il s’agit de la Banque mondiale (BM), de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque islamique de développement (BID).
Ce projet « consiste à assurer une bonne alimentation de la capitale (Dakar) en eau potable et à sécuriser la fourniture d’eau potable pour faire face au défi de l’absence de ressources suffisantes et d’une croissance démographique, plus importante que prévue ces dernières années », explique le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Une deuxième convention signée avec la Banque islamique de développement (BID) « matérialise le financement partiel du Programme de développement des domaines agricoles communautaires (PRODAC), d’un montant de soixante-douze millions huit cent mille (72 800 000) euros, soit environ quarante-sept milliards sept cent cinquante-quatre millions (47 754 000 000) de francs CFA ».
« Spécifiquement, à travers le PRODAC, l’Etat du Sénégal va réaliser des domaines agricoles communautaires, qui seront des incubateurs de jeunes entrepreneurs agricoles notamment en milieu rural », rappelle le communiqué.
« A terme, poursuit-il, ces domaines agricoles, d’une superficie allant de 1000 à 5000 hectares, vont permettre de créer plus de trois cent mille (300 000) emplois dans l’agriculture, la pisciculture, l’aviculture, la transformation ou encore la commercialisation ».
Selon la même source, une convention a été signée également avec la Banque mondiale, qui « constitue un don du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la protection sociale adaptative, pour un montant de onze millions cinquante mille dollars des Etats-Unis (11 050 000), environ 6,5 milliards de FCFA » pour la prise en charge des activités supplémentaires de l’actuel Projet d’appui aux filets sociaux (PAFS).
« Les objectifs visés par ce financement consistent d’une part à apporter le soutien nécessaire au développement du système de filets sociaux (SFS) et de l’autre, à mettre en place des Programmes de transferts monétaires ciblés pour les ménages pauvres et vulnérables », souligne le communiqué.
« Plus spécifiquement, ce financement additionnel du Projet d’appui aux filets sociaux, dont la période d’exécution prévue est de trois (03) années (2016-2019), va appuyer les éléments constitutifs du système de filets sociaux et améliorer l’accès des ménages pauvres et vulnérables sur le territoire national à des programmes de transferts monétaires ciblés et évolutifs », indique la même source.
La dernière convention signée consiste en un projet d’alimentation en eau des îles de la Basse-Casamance, dans la zone du delta du fleuve Casamance (sud), pour un montant de neuf millions de dollars US, soit environ 5,2 milliards de F CFA., renseigne le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Cette convention a été signée avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), dans le cadre de la problématique générale de l’accès à l’eau potable des populations en milieu urbain et en milieu rural.
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