CRISE EN GUINÉE-BISSAU : DES FEMMES PRÉCONISENT « LE DIALOGUE INSTITUTIONNEL »

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bissao

Des Bissau-guinéennes réunies au sein du mouvement « Mindjeris Nô Lanta » proposent le « dialogue institutionnel » comme une solution à la crise politique en Guinée-Bissau.

« Nous joignons nos voix (…) pour lancer un appel au dialogue institutionnel, à l’entente et au respect de la démocratie », écrit ce mouvement dans un texte présenté comme un « mémorandum » adressé au président Guinée-Bissau, José Mário Vaz.

Les auteures du document parvenu dimanche à l’APS déplorent « cette instabilité permanente dans laquelle vit la Guinée-Bissau ».

« Nous femmes bissau-guinéennes, nous nous refusons à rester les bras croisés devant les signes d’une régression vers le passé », écrivent la responsable de « Mindjeris Nô Lanta », Maria Cardoso, et ses camarades, exhortant les leaders politiques de leur pays à travailler à « la paix et la stabilité » en Guinée-Bissau.

La Guinée-Bissau est de nouveau secouée depuis août dernier par une crise politique née du limogeage du Premier ministre Domingos Simões Pereira et de la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, Baciro Djá.

La crise s’est accentuée avec l’invalidation, par la Cour suprême, de la nomination de M. Djá.

Le pays est sans Premier ministre depuis plusieurs jours.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé, lors d’un sommer tenu samedi, à Dakar, de proroger de six mois le mandat de sa mission en Guinée-Bissau, l’ECOMIB.

La mission présente dans ce pays membre de la CEDEAO depuis 2012 va donc y rester jusqu’en fin juin 2016.

Elle est chargée d’ »assister le pays dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité ».

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