COVID-19/SÉNÉGAL: Les raisons d’une guérison massive.
Dans cette actualité morose, les informations venant du Sénégal nous donne l’espoir d’un monde bientôt débarrassé du covid19.
Le Sénégal compte à ce jour 280 cas testés positifs au covid19 et 171 guéris, ce qui fait de ce pays l’un des taux de guérisons les plus élevés au monde, soit 61%. Un résultat encourageant au regard des autres taux de guérisons observés dans le monde.
Qu’est ce qui fait la particularité du Sénégal ? À cette question le Directeur du Centre des opérations sanitaires, Docteur Abdoulaye Bousso donne des explications. Selon cette autorité, le Sénégal a mis en place une prise en charge précoce qui se fait en milieu hospitalier. Ce qui a permis, selon lui, d’éviter l’aggravation des cas des infectés. Cette anticipation peut être à la base de cette guérison massive , a affirmé le Docteur Abdoulaye Bousso.(voir photo ci dessous)
En outre, il estime que le protocole médical doit est être également à la base de ce succès apparent. Pour lui, » l’arsenal thérapeutique » constitué de la chloroquine et d’autres médicaments, serait également un élément de cette guérison massive même s’il relativise sur l’efficacité de ce médicament, qui ferait l’objet d’études. A ce propos , Docteur Abdoulaye Bousso affirme : « ..Aussi, le traitement (avec la chloroquine) a été introduit. Comme on le dit, c’est une étude qui est en cours et on ne peut pas beaucoup s’avancer. Sinon, nous connaissons la chloroquine. Nous l’avons pris contre le paludisme. C’est un médicament qui est connu. »
Avec ces mots, on peut sans se tromper, affirmer que le Sénégal utilise bien le protocole du professeur Raoult, qui fait l’objet de débats en milieu médical et scientifique.
Comme on peut le voir, même si tous les éléments scientifiques ne sont pas encore totalement réunis pour conclure sur les raisons d’une guérison massive, cependant le Sénégal devrait constituer un cas d’étude pour avancer rapidement dans la recherche de solution au Covid19.
Une question , cependant ne devons-nous pas essayer le même protocole que celui du Sénégal, même si chaque pays a ses particularités ? Nos dirigeants devraient continuer ce débat en toute souveraineté selon moi.
O.N