COVID-19: Ne baissons pas la garde, Assouplissement des interdits ne signifie pas fin de la pandémie (Par Aly SALEH)
Les lieux de culte réouverts, une partie de l’école et aussi les commerces mais dans le respect strict des principes de précautions comme préconisé dans son adresse à la nation le numéro 1 des sénégalais, car le nouveau coronavirus est loin d’être vaincu.
Et si le chef de guerre avait capitulé?
La décision est inopportune me diraient certains.
Alors on se doit plus que jamais de respecter les gestes barrieres, c’est notre devoir, c’est l’affaire de chaque citoyen, port de masques obligatoires, distanciation physique…
C’est la priorité santé pour minimiser la transmission du virus. C’est tout ce qui peut, pour l’heure, sauver des vies. C’est une responsabilité individuelle au vu de l’allégement progressif qui ne doit pas être un prétexte de reláchement de notre vigilance.
Car la vie ne reprendra pas comme avant. Eh oui rien ne sera plus comme avant, même si en partie ça peut être un soulagement pour certains. Même si depuis plusieurs semaines l’économie tourne au ralenti, la crise sanitaire a affecté tous les secteurs.
Mais le risque infectieux est toujours là, donc que l’assouplissement de certains interdits ne nous endorme pas.
À un certain moment, avoir peur, à un certain endroit protége, même si c’est à géometrie variable d’une région à une autre. La vie humaine vaut plus que celle d’un gibier et la vérité est, qu’on est encore loin de la fin du covid 19.
Apprenons à nous adapter à la situation et à vivre avec la pandémie qui est d’être derniere nous.
Et vous conviendrez avec moi que les scientifiques ignorent beaucoup encore de la chose . Le bilan des patients covid s’est beaucoup alourdi ces derniers jours.
« Tant que ce n’est pas fini, ce n’est pas fini ». Cette phrase prononcée par le président sud coréen aprés de nouvelles contaminations dans son pays résume bien notre situation face au covid 19. La formule est simple et claire,
il s’agit d’un défi à la fois collectif et individuel.
Nous avons tous conscience que les risques ne sont pas écartés et que c’est bien là, l’enjeu et le défi dont nous serons les acteurs les semaines qui viennent.
La question est comment l’épidemie va-t-elle reculer alors que les rues s’animent à nouveau, des portes qui rouvrent , une partie des enfants retourne à l’école et les adultes qui retrouvent leurs lieux de travail?
Cette date du 12 Mai est-t- elle la bonne pour lever partiellement ou progressivement certaines restrictions comme c’est le cas?
Ne nous voilons pas la face.
Les moyens d’accompagnement pour pouvoir vivre désormais avec la maladie sont-t-ils dejà en place ou bien devons nous toujours emboiter le pas à l’ancienne puissance coloniale sans pour autant tenir en compte des réalités culturelles du pays de Kocc Barma?
Cette décision, pardon , cette stratégie est certe motivée en partie par le renforcement de la cohésion sociale mais surtout par la pression subie de la part des religieux quand même.
Encore bravo et grand merci au personnel sanitaire qui depuis les premiéres heures de la crise n’ont pas compté leurs heures et se sont personnellement exposés au risque pour mettre leurs expertises au service de la communauté.
Pour la route,
lavez vous les mains, gardons les distances et si vous sortez, essayez de porter votre masque pour être au diapason de l’actualité de la planéte .
L’esprit de responsabilité de chacun pour le bien de tous.
Aly Saleh journaliste/chroniqueur