Contrat autoroute à péage: Macky met en garde la France
Le chef de l’Etat, Macky Sall a-t-il entendu l’appel du secteur privé qui exige la renégociation du contrat de concession de l’autoroute à péage. En tout cas, selon les informations de L’Observateur, le Président de la république a poussé un énorme coup de gueule après la sortie du DG de Senac Sa, excluant tout renégociation dudit contrat. L’Etat du Sénégal n’a pas aussi aimé la réaction de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot disant que le Ter ne peut pas être mis en circulation en avril prochain.
C’est une véritable note de protestation, une lettre aux allures de mise en garde ou en demeure (c’est selon) que l’Etat du Sénégal a envoyée par voie diplomatique, depuis avant-hier lundi 10 février 2020, au gouvernement français. Dans cette correspondance, aux termes austères, signée de la main du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, adressée à Jean Baptiste Jebbari, Secrétaire d’Etat chargé des Transports de la République française, Oumar Youm ne fait pas dans la dentelle.
Dans cette missive, l’ancien Dircab’ du président de la République s’insurge contre les agissements de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. Mais aussi les entreprises françaises sous contrat avec le Sénégal, principalement la société Eiffage qui gère le gros boulot du Train express régional (Ter).
« J’ai suivi hier (dimanche 9 février 2020), l’interview (sur la Rfm) de l’ambassadeur de France au Sénégal au cours duquel, il s’est prononcé sur l’agenda du Ter, en affirmant que la mise en service commerciale ne pourrait se faire en avril 2020, prenant ainsi le contre-pied du gouvernement (sénégalais), seul habilité à communiquer sur le sujet objet d’un marché entre l’Etat du Sénégal et des entreprises françaises », a d’emblée fait savoir Me Oumar Youm à son homologue français. A qui il fait remarquer plus loin : » L’ambassadeur de France au sénégal semble privilégier les intérêts des entreprises françaises qui, dans ce chantier, font peu cas du droit contractuel et des préoccupation des populations sénégalaises ».
Pour asseoir sa conviction, le ministre des Infrastructures, convoque la récente sortie du Directeur général de Senac Sa qui a provoqué l’ire des plus hautes autorités sénégalaises. Xavier Idier avait fait état d’absence de clause de renégociation dans le contrat de concession sur l’Autoroute à péage. Une sortie médiatique qui semble rester en travers de la gorge du ministre qui a tenu à en faire cas à son homologue français.
En guise de preuve ultime de la nécessité d’écrire à l’Etat français, le ministre épingle l’immixtion de l’ambassadeur de france dans les affaires internes du Sénégal qui, selon Me Youm, n’hésitera pas de sanctionner les entreprises françaises au cas où…
Le chef de l’Etat, Macky Sall a-t-il entendu l’appel du secteur privé qui exige la renégociation du contrat de concession de l’autoroute à péage. En tout cas, selon les informations de L’Observateur, le Président de la république a poussé un énorme coup de gueule après la sortie du DG de Senac Sa, excluant tout renégociation dudit contrat. L’Etat du Sénégal n’a pas aussi aimé la réaction de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot disant que le Ter ne peut pas être mis en circulation en avril prochain.
C’est une véritable note de protestation, une lettre aux allures de mise en garde ou en demeure (c’est selon) que l’Etat du Sénégal a envoyée par voie diplomatique, depuis avant-hier lundi 10 février 2020, au gouvernement français. Dans cette correspondance, aux termes austères, signée de la main du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, adressée à Jean Baptiste Jebbari, Secrétaire d’Etat chargé des Transports de la République française, Oumar Youm ne fait pas dans la dentelle.
Dans cette missive, l’ancien Dircab’ du président de la République s’insurge contre les agissements de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. Mais aussi les entreprises françaises sous contrat avec le Sénégal, principalement la société Eiffage qui gère le gros boulot du Train express régional (Ter).
« J’ai suivi hier (dimanche 9 février 2020), l’interview (sur la Rfm) de l’ambassadeur de France au Sénégal au cours duquel, il s’est prononcé sur l’agenda du Ter, en affirmant que la mise en service commerciale ne pourrait se faire en avril 2020, prenant ainsi le contre-pied du gouvernement (sénégalais), seul habilité à communiquer sur le sujet objet d’un marché entre l’Etat du Sénégal et des entreprises françaises », a d’emblée fait savoir Me Oumar Youm à son homologue français. A qui il fait remarquer plus loin : » L’ambassadeur de France au sénégal semble privilégier les intérêts des entreprises françaises qui, dans ce chantier, font peu cas du droit contractuel et des préoccupation des populations sénégalaises ».
Pour asseoir sa conviction, le ministre des Infrastructures, convoque la récente sortie du Directeur général de Senac Sa qui a provoqué l’ire des plus hautes autorités sénégalaises. Xavier Idier avait fait état d’absence de clause de renégociation dans le contrat de concession sur l’Autoroute à péage. Une sortie médiatique qui semble rester en travers de la gorge du ministre qui a tenu à en faire cas à son homologue français.
En guise de preuve ultime de la nécessité d’écrire à l’Etat français, le ministre épingle l’immixtion de l’ambassadeur de france dans les affaires internes du Sénégal qui, selon Me Youm, n’hésitera pas de sanctionner les entreprises françaises au cas où…
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