Construction et exploitation d’une centrale thermique au Sénégal
C’est une révélation de «Jeune Afrique» : le conglomérat indien Jindal Steel and Power (Jspl) s’apprête à signer avec l’État sénégalais un contrat pour la construction et l’exploitation d’une centrale thermique de quelque 300 mw – une capacité encore jamais atteinte au Sénégal. Ce projet de 900 mil- lions de dollars (plus de 777 millions d’euros) n’attend plus que la signature de Maïmouna N’doye Seck, le ministre de l’Énergie, pour que les travaux soient lancés à Kayar, au nord- est de Dakar.
Pour sa première implantation au Sénégal, le groupe indien, actif dans l’acier, l’énergie et les infrastructures, s’est appuyé sur le cabinet d’avocats dakarois Géni & Kébé, dirigé par Mouhamed Kébé, a appris Jeune Afrique.
D’après toujours nos confrères, le gouvernement sénégalais multiplie actuellement les pro- jets électriques, tous portés par des acteurs privés, pour venir à bout de la crise énergétique, tandis que la consommation augmente de 10 % par an. Sur le continent africain, Jdpl est pré- sent dans la production minière (fer, charbon, calcaire, cuivre…) en Afrique du Sud, au Mozambique, en Tanzanie, en Zambie, en Namibie et en Mauritanie.
Le groupe indien développe également des projets électriques au Botswana. En 2013-2014, la filiale de Jindal Group a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3 milliards de dollars (18,33 % des revenus de la maison-mère). Jindal Steel and Power est présent dans 29 pays et emploie plus de 20 000 salariés.