Changement climatique : Les engagements des maires francophones
Les 48 heures d’échanges des maires francophones, dans le cadre du Séminaire international de Dakar sur le climat, ont été bouclées ce samedi avec une série d’engagements pris par les participants. Lors de la clôture de cette rencontre internationale présidée par le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, les maires ont révélé les 6 engagements majeurs qu’ils ont pris.
«Dans un élan de solidarité et de mutualisation de nos forces et de nos expériences, nous avons pris l’engagement : d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures en faveur de la maîtrise de la circulation automobile par la réalisation, en qualité et en quantité de zones piétonnes, de la consommation en énergie des bâtiments et de l’éclairage public, en faisant recours au solaire comme le font déjà les villes de Dakar, Joal, Fatick, Kaolack et Thiès». Ce, «en relation avec l’Etat et ses partenaires techniques et financiers ». Ils se sont également engagés à « la réduction de la minéralisation de l’espace public afin de réduire les inondations », mais aussi à » l’élaboration de plans d’urbanisme pour un meilleur contrôle de la gestion des terrains à usage agricole tout en adoptant (leurs) plans locaux de développement aux politiques touristiques nationales».
A cela s’ajoute «l’élaborer des projets mixtes combinant la lutte contre les changements climatiques et certaines de leurs conséquences directes sur la vie des acteurs de territoires et qui bénéficient déjà d’importants financements, notamment dans les domaines de la santé, de l’agriculture et les migrations». Mais, aussi, la décision «d’encourager l’implication du secteur privé local, national et international et leurs partenaires étrangers à travers l’organisation de journées économiques et de forums d’investissements pour renforcer la capacité de résilience des communautés face aux changements climatiques et favoriser des financements de projets éco-responsables».
Dans un document de plaidoyer de dix pages, élaboré par les parties prenantes à cette rencontre sur le climat en prélude à la Conférence de Paris sur les changements climatiques (Cop21), et présenté par Aliou Sall, président de l’Association des maires du Sénégal (Ams), les maired ont indiqué tenir «compte du caractère urgent et de la place prioritaire des changements climatiques dans la vie des populations et dans la réussite des projets et programmes de développement économique». Aliou Sall a précisé que les autorités locales, réunies à Dakar autour de la question des changements climatiques, ont pris conscience de l’ampleur d’un tel phénomène
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