Barthélémy défie Macky et appelle au combat dès mercredi
C’est un discours va-t-en-guerre. Celui prononcé cet après-midi par le premier magistrat de la ville de Dakar devant les sénégalais de la diaspora. « Quand je me suis réveillé ce matin (dimanche), on m’a appelé au téléphone pour m’informer du rejet des listes. Je leur ai rétorqué que rien n’a été rejeté. Ils (Ndlr : responsable du pouvoir) se gourrent tout simplement. Si vous le comprenez ainsi, la victoire est devant nous« , a d’emblée déclaré Barthelemy Dias.
Macky Sall dans la provocation
Selon le maire de Dakar, Macky Sall est dans la provocation. « S’il n’y a pas de résistance, il avance. S’il y a résistance, il s’arrête. En mars dernier, il avait préparé quelque chose au Sénégal. Mais dès qu’il a vu la résistance – des sénégalais -, il a reculé. Pour ces élections – législatives – tout est entre les mains des Sénégalais. Il ne faut pas qu’ils se trompent : le problème n’est pas les législatives ni la députation. Mais il (Ndlr : Macky Sall) sait que le résultat de la coalition Yewwi-Wallu est la cohabitation« , a notamment détaillé l’édile de la capitale sénégalaise.
Appel lancé à la diaspora pour envahir les consulats
Barthelemy Dias a annoncé son retour à Dakar dès mercredi prochain pour, dit-il, prendre part à la mobilisation de la « grande coalition de l’opposition ». « Le message que je voudrais lancé à la diaspora est que vous n’êtes pas la quinzième région du Sénégal parce que c’est un slogan qu’on chante. Mais parce que c’est une réalité […] Nous vous demandons de faire en sorte que, mercredi prochain, vous ayez une personne qui vous représente à Dakar. Que ce soit un voisin, un ami, un membre de votre famille; que chaque sénégalais et sénégalaise de la diaspora accepte de demander à un sénégalais au Sénégal d’aller le représenter à cette manifestation« , a-t-il martelé. Non sans inviter cette diaspora, partout où elle se trouve dans le monde, « d’envahir les consulats.«
Combat de longue haleine
A en croire, M. Dias, mercredi commencera le début d’une lutte contre le troisième mandat au Sénégal. « C’est un combat de longue haleine. Il ne durera pas des jours, des semaines, des mois. Ce combat démarrera ce mercredi. Mais il continuera jusqu’au départ du président Macky Sall […]« , a-t-il insisté.