Babacar DIOP, Coordinateur JDS : «Il n’y a jamais eu de rupture entre la JDS et le parti»
La Première Conférence nationale de la JDS a eu lieu ce Samedi à la maison du parti socialiste à Colobane sous le thème « Oser réinventer la politique ». Connu pour leur sortie souvent au vitriol, la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS), dément pour autant être en conflit avec leur parti originel.
« Il n’y a jamais eu de rupture avec le parti, nous sommes ici dans cette vieille maison Léopold Sédar Senghor, nous sommes autonomes et libres », dira Babacar DIOP, Coordinateur JDS. Il ajoute cependant « quand nous jugerons que nous devons nous prononcer nous le ferons. Il n’y a pas de crise au parti socialiste, un congrès a été fait qui a élu un secrétaire général qui jusqu’à présent est secrétaire général du parti. Mais nous sommes un parti démocratique de plus de 400.000 militants, aucune personne ne peut imposer son opinion, sa vision aux autres, il faut discuter et élargir le dialogue pour plus de pluralisme a l’intérieur du parti et il est en train de bien le faire. »
Revenant sur le thème de la réunion, le coordinateur de la JDS d’indiquer qu’aujourd’hui il y a une rupture entre le peuple et la politique. Il en veut pour preuve le dernier référendum où selon Babacar Diop, plus de 70% des sénégalais se sont détournés de la politique par le fait du comportement des hommes politiques. « La révolte la plus grave n’est pas celle des bras armés, mais c’est celles des bras croisées disait Senghor, celle du refus. Et nous nous sommes dit en tant que JDS qu’il fallait réinventer la politique, la repenser et la refonder autour des valeurs fondatrices de notre société pour redonner confiance en notre peuple et notre jeunesse, inonder notre pays d’espoir pour que les sénégalais se rendent compte qu’il est possible de construire le pays. »
Il s’agit, poursuivra t-il, « de se tourner vers l’avenir, construire le Sénégal avec notre jeunesse, qui est disponible, intelligente et bien formée. Nous leur disons que la solution n’est pas de s’engager dans des aventures « barça-barsakh » au point de transformer la méditerranée en un cimetière, la solution c’est nous, plus de jeunes pour les jeunes et les femmes ».