Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances : « Les efforts que nous faisons pour la Centif sont insuffisants… »

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Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances, a présidé ce samedi la 15e réunion du comité ministériel du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest (Giaba). Il a rappelé que les actions du Giaba sont parfaitement en phase avec le politique de l’Etat du Sénégal. 
Pour combattre le problème des flux illicites de capitaux et le financement du terrorisme, l’Etat du Sénégal a très tôt affirmé son engagement dans le combat contre la criminalité financière, le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme, engagé de manière concerté entre les états membres de la Cedeao, dit-il.
«Les activités de lutte contre les flux illicites de capitaux et le financement du terrorisme sont des activités qui sont extrêmement importante pour nous. Les questions sécuritaires sont importantes car, sans la sécurité, il n’y a point de développement. Le Pse parle de gouvernance, de paix et de sécurité. Qui dit gouvernance, qui dit paix, qui dit sécurité pose la problématique des mécanismes qu’il faut mettre en place pour assurer une bonne viabilité de nos économies», déclare le ministre.

Parlant des contraintes, le ministre déclare : « Nous avons très peu de ressources alors que les besoins sont aussi énormes au Sénégal.
Les efforts que nous faisons pour la Centif sont insuffisants, mais on va faire beaucoup plus et mieux. On devrait envisager à accroitre les ressources de la Centif. Ce qui est une préoccupation du président de la République”.

Amadou Ba rappelle que le Sénégal abrite le siège de la Giaba depuis sa création.
“Ce que je peux dire, aujourd’hui, c’est qu’il n’y a point de développement sans bonne gouvernance. C’est la raison pour laquelle le président Macky Sall a mis la question de la bonne gouvernance au cœur de ses préoccupations. Aujourd’hui, le Sénégal fait partie de l’ensemble des initiatives dans le monde de lutte contre le financement des flux illicites et du terrorisme. Nous avons vu ce qui se passe dans les sous)régions comme le cas du Mali, du Nigeria… pour montrer un peu que nul n’est à l’abris et que nous devons faire preuve de solidarité, surveiller les flux financières pour assurer la sécurité de nos pays», a-t-il conclu.

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