AHMAD : « LA CAF SERA INFLEXIBLE SUR LES CONDITIONS D’ORGANISATION DE LA CAN »
« Je peux vous assurer qu’on ne revient pas sur ces standards. Nous voulons donner le maximum de garanties à nos stars, à nos vedettes qui viennent prendre part à cette compétition », a-t-il soutenu lors d’une rencontre avec de journalistes sportifs, en présence de ses vice-présidents Kwesi Nyantaki, Amaju Pinnick et Souleymane Hassane Wabéri.
« C’est grâce à cette compétition et à ces stars que nous arrivons à lever la tête », sur le plan financier, a souligné Ahmad.
Il estime que la CAF a l’obligation de mettre des stades et des réceptifs hôteliers de qualité à la disposition des joueurs. « Nous avons appris que des joueurs ont dû arrêter leur carrière à cause des blessures survenues lors des éditions de la CAN », a dit Ahmad, assurant que la nouvelle équipe qui dirige la Confédération africaine de football mettra les footballeurs dans de bonnes conditions.
Concernant le passage de 16 à 24 équipes pour la phase finale de la CAN, il a rappelé que cette décision avait été prise lors d’un récent symposium à Rabat.
Cette mesure a été « entérinée » par le congrès de la CAF, qui est constitué des 54 fédérations nationales membres.
« Aucun pays désigné pour la CAN 2019, 2021 ou 2023 n’a dit qu’il ne peut pas organiser une CAN à 24 équipes », a argué Ahmad, précisant que la CAF n’a retiré l’organisation de la CAN à aucun des pays désignés pour organiser les trois prochaines éditions.
« Concernant le Cameroun, nous n’avons jamais dit que ce pays n’allait pas organiser la CAN », a-t-il soutenu.
« J’ai même été accusé de vouloir me venger du président [Issa] Hayatou (son prédécesseur, Ndlr). Il n’en est rien. Ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas ma manière de faire », a ajouté le président de la CAF.
« D’ailleurs, si on doit retirer une quelconque compétition à un pays, nous allons lancer de nouveau un appel d’offres », a-t-il insisté.
Le Nigérian Amaju Pinnick, président de la commission d’organisation de la CAN, a rappelé que la compétition continentale de football avait perdu beaucoup de sponsors.
« Cela nous oblige à respecter les standards de l’organisation de la compétition, pour que le produit continue à demeurer vendable et à intéresser les annonceurs », a-t-il ajouté.