Abdou Latif COULIBALY sur son hommage á Babacar TOURÉ: « J’ai voulu écrire mais j’ai pas pu… »
«Bonjour a tous. Moins de 24 heures après la mise en terre de mon frère Babacar Touré, je confesse que beaucoup d’amis m’ont dit qu’ils ont en vain cherché dans tous les supports un hommage rédigé par moi à la gloire de cet illustre disparu. J’ai essayé mais je n’ai pas pu. Je n’ai jamais pu aller au-delà d’un paragraphe j’ai alors renoncé. J’ai compris que je n’y arriverai pas maintenant. Je me souviens, lui-même, à la plume pourtant si brillante et féconde, m’avouera ses peines à écrire une ligne pour rendre hommage à un être qui lui était très cher. Il y renonça.
Vous pouvez me comprendre. Je lui dois plus qu’un hommage furtivement rendu. Merci pour votre compassion. Merci pour vos encouragements suggérant aux autres compagnons et à moi même de perpétuer sa mémoire. On vous entend. Cela dit, je reçois vos condoléances avec le sentiment que nous avons en partage cette peine et cette tristesse qui accablent tous, suite au rappel à Dieu de Babacar.
Un homme dont la vie a été consacrée, comme chacun de nous le rappelle, depuis l’annonce de sa disparition et avec justesse, à notre idéal commun d’une presse professionnelle qui reçoit le respect qu’elle donne. Je suis très touché par vos messages privés et publics qui sont la preuve d’une marque d’attention affectueuse à mon égard. Merci pour vos condoléances. La grâce de Dieu se répande sur nous tous. Merci encore mes sœurs et frères. Prions Dieu qu’Ils nous accordent afin que nous rendions hommage à la hauteur de ce que Babacar et de ce qu’il a fait pour son pays».