Saint-Louis: AS2E réhabilite trois salles de classe d’un coût de près de 30 000 000 FCFA à l’école de Goxxu Mbacc

L’association humanitaire Santé, Éducation et Environnement (AS2E) continue de marquer son empreinte dans la Langue de Barbarie. Après avoir offert des consultations gratuites à plus de 500 personnes, l’organisation s’est rendue à l’école élémentaire de Goxxu Mbacc, en état de délabrement avancé, pour y réhabiliter trois salles de classe.
Selon Babacar Gaye, président de l’association, ce projet est né il y a deux mois, à l’occasion d’une conférence à Pamplona, en Espagne. L’objectif était alors de sensibiliser leurs partenaires de Navarre autour de la construction ou la réhabilitation de salles de classe à Saint-Louis.
« Aujourd’hui, nous sommes ici à l’école. Madame la directrice et son équipe pédagogique nous ont chaleureusement accueillis. Cette visite a pour but de prendre le pouls et d’identifier les salles à réhabiliter avant la fin de l’année », a déclaré Babacar Gaye.
Le coût estimé du projet s’élève à environ trente millions de francs CFA (30 000 000 FCFA). Un partenariat formel a été conclu entre l’AS2E et l’école, et le président espère que cette collaboration ira loin.
Sur le plan de la vision globale, Babacar Gaye précise que l’ambition est de réhabiliter l’ensemble de l’établissement, dont la quasi-totalité des salles sont vétustes.
« Toutes les salles ont besoin d’être rénovées pour offrir de meilleures conditions aux enseignants, aux élèves et à toute la communauté de Goxxu Mbacc et de la Langue de Barbarie », a-t-il plaidé.
La directrice de l’école, Madame Ndèye Penda Diop, s’est réjouie de cette initiative et a exprimé toute sa gratitude envers l’AS2E.
Selon elle, ce projet arrive à point nommé, dans un contexte où certaines salles de classe ont été abandonnées en raison de leur vétusté et du danger qu’elles représentaient pour les élèves.
« Certaines salles étaient dans un état tel qu’on a dû les mettre à l’écart, car elles menaçaient de s’effondrer. Cela posait un véritable problème de sécurité », a expliqué Mme Diop.
Elle a profité de l’occasion pour attirer l’attention sur les nombreuses difficultés auxquelles est confronté l’établissement. Faute de moyens, deux classes sont souvent regroupées dans une seule salle, compromettant la qualité de l’enseignement.
Bolo Diaw