Lettre de politique sectorielle de développement: Le Mesri fait le diagnostic de son département

Le diagnostic contenu dans la lettre de politique sectorielle de développement 2025-2029, fait ressortir des faiblesses persistantes de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, elles deviennent des contraintes sur lesquelles des réponses justes et efficaces s’imposent. C’est ce qui est ressorti de l’atelier de validation finale de la lettre de politique sectorielle de développement 2025 – 2029 présidé, hier, par le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

Dr Abdourahmane Diouf a identifié cinq grandes contraintes. Elles portent sur l’insuffisance de la gouvernance, du cadre légal et de la oordination ; la limitation du financement et la mauvaise allocation des ressources ; l’insuffisance des infrastructures, des équipements et des ressources
humaines. Mais aussi la faiblesse de l’exploitation du numérique et de la résistance au changement ; la faiblesse de l’alignement des offres de formation sur les besoins
du marché de l’emploi… «Les acteurs du secteur privé national et les partenaires au développement sont invités à jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de LPSD 2025-
- En effet, conformément aux orientations nationales, les besoins de financement de la Recherche et de l’Enseignement supérieur devront trouver en parties des solutions dans la mobilisation des ressources auprès
de ces derniers », fait savoir Dr Abdourahmane Diouf, qui appelle les universités à accorder une importance plus grande à l’employabilité des étudiants, mais aussi à assurer un bon
accompagnement pour ceux d’entre eux qui sont porteurs de projets ou d’idée de projets à travers les incubateurs. Pour lui, «Les universités, les ISEP et les écoles devront de plus en plus, et c’est notre ambition, se positionner comme un trait d’union entre le monde de la formation et celui de l’entreprise en jouant un rôle important dans la création d’entreprise ». Représentant du ministère des Finances, M. Cheikhouna trouve que le financement public ne suffit plus pour assurer un enseignement supérieur de qualité. «Le développement du numérique est aussi une préoccupation du ministère des Finances et cela a été prise en compte dans le document. Concernant la déclinaison de cette politique sectorielle, je réitère un engagement du ministère des Finances à appuyer toutes ces activités qui ont été décliné dans le projet. Nous sommes prêts à vous accompagner dans la formulation dans la phase 2 du projet de maturation », fait – il savoir.

Pape Diatta