Le paniers à provisions d’un citoyen aux défis d’une révolution systémique promise (Par Amadou Lamine Sall Poète)
-Grand-Croix de l’Ordre du Mérite du Sénégal
-Officier de l’Ordre des Arts et Lettres de la République Française
Voici donc les nouveaux vainqueurs : armée des urnes, armée de terre, de l’air, de mer, arrimés au sommet de tous
les pouvoirs ! Le plus difficile commence ! Le ciel est à la fois bleu et sombre ! La mer se prépare à calmer ses
vagues ou lever la tempête ! Toujours se souvenir que c’est quand on est fort que l’on prépare ses défaites ! Aucun
homme politique ne se retire de la vie politique, quitte soudainement le pouvoir en se réveillant un matin, dissolvant
et emportant avec lui, par la même occasion, son parti, ses militants, alors qu’il pouvait gouverner encore. Cela
n’existe pas et n’a jamais existé. Soit on est chassé du pouvoir par un coup d’État, soit par des élections, soit on
est honteusement et dramatiquement affaibli en attendant ou la résurrection ou la mort ! L’un ou l’autre arrive
toujours. Il n’existe pas de remède. On ne quitte pas le pouvoir, c’est le pouvoir qui vous quitte. Il faut s’y préparer.
D’une manière ou d’une autre. Quand le peuple place son espoir en vous, il vous confie son avenir. Quand vous le
décevez, il vous retire votre avenir.
Chose rare et inédite, Senghor est parti volontairement du pouvoir pour aller écrire des poèmes, mais il nous a
laissé Abdou Diouf et le parti socialiste pour perpétuer son héritage ! Mandela est parti du pouvoir mais pas avec
l’ANC. Il a laissé l’ANC poursuivre le combat et gouverner. Si Diomaye et Sonko nous quittaient -et forcément
cela arrivera par la loi du temps- où ils nous laisseront le PASTEF où ils partiront ensemble avec. C’est ainsi. Pour
le moment, gagnons ensemble et posons une haute et inoubliable brique pour un Sénégal démocratique, gagnant
et exemplaire parmi les nations du monde. C’est possible ! Mais prouvons-le !
Quelque que soit la main de Dieu, la baraka et le génie du couple inédit Diomaye-Sonko, nous échouerons si,
d’abord, nous n’instaurons pas, au prix de tous les sacrifices, la discipline : cette règle de conduite commune d’une
société obéissante aux lois et règlements et d’un vivre ensemble respectueux des droits de chacun ! Sans discipline,
cet « outil de gestion des hommes », il n’existe pas de développement ! La discipline a un coût ! Il faut le payer !
D’aucuns dissertent et vous lancent au visage : « Mais l’indiscipline, c’est un problème de culture chez les
Africains ! » Quelle culture, quel Africain, pardi ? Non, les Sénégalais avant la colonisation, sous la colonisation
comme après l’indépendance sous Senghor, furent des modèles de discipline, de bravoure, d’érudition et de bonne
conduite. Le chienlit s’est installé bien après et on sait avec qui ! Si notre culture d’aujourd’hui nous conduits à
rester faibles face à l’irrespect du bien public, à l’éloge de l’insolence, de la violence, de la criminalité financière,
du goût immodéré à l’infraction, au vol, à la corruption, alors crevons !
« Les Sénégalais ne travaillent pas. », confie un résident Chinois. « J’ai choisi après des enquêtes poussées de venir
m’installer au Sénégal. Mais ici, je découvre que l’on ne travaille pas. Je n’ai pas perdu de l’argent, mais j’ai perdu
du temps, ce qui est pire que de perdre de l’argent. » On lui rétorque : « Mais il fait chaud au Sénégal, en Afrique.
Le temps du travail ne peut y être le même que dans les pays moins tempérés ! » Le Chinois réplique : « Ce n’est
ni un argument sérieux, ni suffisant, pour ne pas travailler. S’il fait chaud au point de vous empêcher de travailler,
dormez le jour et travailler la nuit jusqu’au lendemain midi et aller vous rendormir ! » Le Chinois ajoute : « Ici
tout le monde veut être fonctionnaire et attendre tout de l’État. Quelle paresse et quel triste choix ! Chez vous, il
n’existe pas, ou très peu, une conscience et une volonté de faire œuvre de création d’entreprise par soi-même. Il
faut cultiver l’esprit d’entreprenariat ! il faut être son propre capitaine et non mourir en servant !»
Maintenant, passons à notre part citoyenne de la réflexion, de l’action, de l’échange, de l’offre pour la réussite du
nouveau régime qui entre dans la danse et qui a bien besoin de ses deux pieds et de ses deux bras, pour braver le
rythme fou des attentes pressantes et des orages possibles ! Il n’existe pas deux chemins mais un seul : réussir !
Convaincre par l’action! Il faudra faire preuve d’imagination, de choix prioritaires, de méthode, d’organisation,
d’évaluation, de partage, de communication. Communiquer quand le ciel est beau. Communiquer quand le ciel est
couvert ! Parler, informer toujours le peuple ! C’est une forme de respect, de politesse, de courage ! C’est une autre
chose que la raison et les secrets d’État ! Ils sont sacrés !
Voici nos humbles propositions ici soumises à qui de droit
-Créer un numéro vert et un guichet na2onal unique, pour recueillir les idées et propositions des citoyens
Sénégalais, de la diaspora et des étrangers vivants parmi nous, pour conduire notre pays vers l’unité et le
développement.
-La création d’une brigade mobile civile de sécurité. Ses agents circuleront dans toute la capitale et ses banlieues,
en moto Djakarta, se mêlant aux motocyclistes, taxis, cars de tout acabit, particuliers, pour sanctionner
l’indiscipline des fautifs. Il s’agit de créer une psychose -il n’existe pas ici d’autre mot- pour que chacun sache qu’à
côté de lui, quelqu’un veille sur le respect des lois et règlements. En faire une large communication pour que nul
n’en ignore et afin que la peur, le respect du vivre en commun, la quête de discipline, le patriotisme, nous habitent
tous, pour conduire notre pays vers le développement et non vers la désintégration.
-MeIre fin, sans tarder, à la circulation des charreIes à chevaux dans nos villes. Une enquête menée a aboutit à
montrer que les charretiers gagnaient plus que les taximan ! Que tous les magasins et dépôts de ciment ou de
matériels de construction, possédaient presque tous désormais leurs propres charreIes à chevaux, pour livrer
les commandes à un coût gagnant ! La vérité est que ce n’est plus le temps des charreIes à côté du BRT et des
bus Dem-Dikk, sans compter le désordre, les dangers, la mise à épreuve douloureuse des bêtes épuisées,
maltraitées, blessées, torturées sous le fouet, la chaleur, la fumée des voitures polluantes et grippées. Aux
autorités administratives et politiques, ayez du cœur, juste un peu d’humanité !
-Aucune solution pour les marchands installés sur tous les troIoirs et ronds-points de la capitale Dakar, offrant
un spectacle désolant et indigne d’un pays comme vaincu qui, pourtant, aspire à la discipline et au
développement ! Apparemment, oui, tout le monde a peur ! Tout le monde recule et recule toujours devant les
déguerpissements ! Les hommes poli2ques les premiers ! Tous dénoncent le phénomène et quand l’heure sonne,
silence, on fait la sieste ! Il faut vaincre ce mauvais sort. Il y faut d’abord de l’autorité, de l’exigence, de l’écoute
et de l’échange. Mais toujours trancher !
-Lancer un appel au secteur privé pour sponsoriser, avec leur effigie, des tenues et casques au profit des
Djakartaman, pour civiliser et rendre harmonieux un secteur installé dans un désordre ahurissant et une
indiscipline triomphante. Il s’agit d’organiser esthétiquement les taxi-Djakartaman pour installer une certaine
harmonie dans nos villes. Des entreprises y gagneraient en publicité en inver2ssantsur lesdites tenues et casques,
en trouvant avec les acteurs en taxi-Djakarta, un modus-vivendi gagnant-gagnant.
-MeIre en place avec les maires, préfets et gouverneurs, des pôles dénommés « ACTION CŒUR DE JEUNESSE. »
Il s’agit de former des jeunes pour le pavage des rues des quartiers, plantation d’arbres, création de parcs boisé
et de bois de ville, aménagement intérieur et désherbage des cimetières. Faire appel au partenariat d’Eiffage
Sénégal, de C.S.E, des autres grandes entreprises sénégalaises et étrangères, APIX, AGETIP, toutes les agences de
téléphonies mobiles installées au Sénégal et qui se goinfrent i
-Étudier la possibilité pour la LONASE de prélever 1% de ses bénéfices pour le financement annuel programmé et
en alternatif pour : a-) venir consolider les efforts budgétaires du ministère de l’Éducation nationale pour la
construc2on d’écoles là où des abris provisoires servent d’école ; b-) soutenir la réhabilitation du patrimoine
historique à travers le pays, en concertation avec le ministère en charge de la Culture.
-Les prisons au Sénégal : meIre les détenus à la disposition de travaux d’intérêts publics. CeIe masse carcérale
doit servir pour aménager, désherber, neIoyer, planter. Un arbre un prisonnier ! Ce serait mieux que de les
enfermer jour et nuit. Ils peuvent servir leur pays et on doit leur donner ceIe chance en participant à son
développement. Cela restaure une part de dignité perdue.
-Inviter les directeurs d’école, de collèges, les proviseurs de lycées, les recteurs d’Universités, à inviter leurs élèves,
collégiens, lycéens, étudiants, à planter dans leur établissement, les rues, les avenues, un arbre qui porterait le
nom du jeune planteur et dont il aura à cœur de veiller sur la croissance, en grandissant avec lui. Devenu un jour
adulte, cet arbre qui porte son nom et sa date de plantation, sera son héritage irremplaçable ! Il faut inculquer à
la jeunesse le goût du combat écologique et environnemental les promesses du futur !
-MeIre en œuvre le « Projet 10 jeunes, un hectare de terre. ». L’État fournirait le matériel moderne
d’équipement idoine qui sera remboursable sur les bénéfices acquis
-Appel urgent au DG de Dakar Dem-Dikk, pour faire décorer par les artistes du village des arts, les graffiti-artistes,
les bus de ceIe compagnie qui a une belle réputation reconnue par tous les Sénégalais, pour la qualité de ses
services. Notre capitale y gagnerait en couleurs et en originalité. Les artistes feront des merveilles qui
émerveilleront ! Dakar doit aller conquérir son cachet de capitale africaine avec ses artistes !
-Appel urgentissime au DG du TER pour meIre en place des naveIes à certains terminus ou arrêts impactés par
leur éloignement désastreux des zones habitées. C’est un cri du cœur des passagers du TER, un outil pratique,
loué et aisé, au service de Dakar et de ses banlieues. Voilà un symbole fort de l’impact des équipements qui
participent au bien-être immédiat des populations.
-MeIre en arrêt de circuler non pas tous les véhicules de transport urbain ou de transport personnel qui n’auront
pas rempli seulement les formalités réglementaires pour circuler : visite technique, carte grise et assurance, mais
TOUS les véhicules qui, au vu par l’œil et l’ouïe de chacun d’entre nous comme citoyen, constate, sans luneIes,
avec honnêteté et honte, l’état apocalyptique du véhicule que l’on a en face de soi ! Aucun policier, aucun
gendarme, ne devrait laisser passer sous ses yeux un tel danger public de mort. Une loi expresse au Parlement,
dès son installa2on, devrait donner aux agents de l’ordre et à l’État, les pouvoirs de sévir immédiatement et de
meIre à la casse ou en mer, les voitures épinglées dans ce cas de criminalité routière jusqu’ici impunie, comme
il se doit. Il est temps de passer à l’action. Les prochaines élections sont loin Messieurs les hommes politiques et
vous n’avez pas besoin d’électeurs pour longtemps encore ! Alors agissez !
-Étudier comment faire du plateau, à partir de Sandaga, du rond-point de la gare ferroviaire de Dakar, un espace
piéton une ou deux fois par semaine. Voyez ce que cela donnerait comme atmosphère de paix, de tranquillité,
de quiétude. Tout le plateau respirerait ! Il nous semblera vivre dans un autre monde que celui que nous
fréquentons tous les jours dans l’enfer non climatisé de notre infernale et irrespirable capitale.
-Demander à l’État au profit du ministère en charge de la Culture, de faire inscrire une dotation budgétaire
pluriannuelle pour des commandes artistiques publiques, afin de décorer notre capitale, ses ronds-points, ses
avenues, ses boulevards. Il faut changer artistitiquement le visage de Dakar pour en faire une capitale qui a un
cachet !
-Que l’État confie à l’Ordre des Architectes le repérage, la liste de tous les bâtiments du patrimoine historique
bâti, afin de les classer, les restaurer, les meIre sur catalogue en rapport avec les ministères de l’Urbanisme, du
Tourisme, de la Culture, des Finances. Il faut vite meIre fin et sans tarder à la destruction et à la vente des
bâtiments publics de type colonial. Ils donnent à notre capitale un autre visage et un autre regard architectural !
A défaut, qu’une loi vienne imposer que toute façade d’un bâtiment d’héritage colonial, sera préservé et non
détruit en cas de vente, de cession, de démolition, de vétusté ! Ce patrimoine semble avoir été assassiné !
-Sans tarder, acquérir une ou deux œuvres du célèbre sculpteur mondial Sénégalais Ousmane Sow, afin d’en
décorer notre capitale. Le Sénégal est fort critiqué par le monde avec l’absence totale et inexplicable dans notre
pays, son pays, des œuvres de cet artiste de renommée mondiale que le monde entier nous envie. Son épouse
pourra nous y aider. Madame la ministre en charge de la Culture conduira de main d’héroïne, ce projet précieux.
-Très vite que Monsieur le président de la République et son gouvernement meIent en œuvre l’ouverture
officielle du « musée d’art sénégalais contemporain » dont le siège sera le palais de jus2ce du cap manuel déjà
aIribué par le prédécesseur de Diomaye, Macky Sall.
-Que l’État, très vite, avec rigueur, trouve et récupère toutes les œuvres d’art primées par la Biennale Dak’art et
appartenant au patrimoine de l’État sénégalais et ce, à partir de la Biennale des arts de 1992. Un jeune sénégalais
du nom d’Abdou Diouf Ndiaye, ancien agent du Secrétariat général de la Biennale Dak’art, a laissé un travail
précieux et irremplaçable de traçabilité et de photos desdites œuvres. Ces dernières seront accrochées audit
musée de Dakar. Il est temps de réussir ceIe mission.
-Étudier comment, enfin, restituer l’actuel siège du palais de justice sur la corniche ouest aux artistes et à la
culture, comme symbole marquant et inoubliable du « musée dynamique » qui accueillit en 1966, sous Senghor
qui l’a construit, le 1er Festival mondial des arts nègres qui, aujourd’hui encore, par le monde, distingue le Sénégal
et le grandit. Abdou Diouf l’avait cédé à la justice dans un contexte douloureux qui marqua les esprits des hommes
de culture mais, informé comme il se devait de ceIe catastrophe sans nom qui s’inscrivait dans une
désenghorisation qui semblait lui échapper, il demanda de le restituer aux artistes lors du Conseil des ministres
du 12 mars 1996. En vain. Il ne sera pas suivi. Pour dire combien peuvent être fragiles et inopérantesles directives
d’un Chef d’État ! Après Abdoulaye Wade et Macky Sall inopérants, Diomaye doit restituer le « musée
Dynamique » occupé par des magistrats innocents qui n’en connaissent même pas l’histoire artistique. Ce
monument symbolique connu du monde entier doit être enfin restitué à la Culture ! Par respect !
-Appel et hommage respectueux à Madame la ministre en charge de la Culture pour prendre contact avec l’artiste
Zoulou Mbaye qui assume le Secrétariat général du Village des arts de Dakar, pour réhabiliter et remeIre à
l’endroit, à l’entrée du village des arts, la très belle et très imposante sculpture en métal de l’immense artiste feu
Issa Khone Diop. L’artiste peintre Zoulou Mbaye a lancé un appel national à contribution pour la restauration de
ladite œuvre sculpturale. Sans grand succès pour le moment. Le secteur privé et les mécènes sont ici interpellés
pour soulager le tout par l’État.
-Faire appel au Président Bassirou Diomaye Faye, afin d’étudier à chaque fois que cela pourra être possible, de
profiter de ses visites d’État à l’étranger programmées dans le temps, pour voyager avec l’art, les leIres et le
théâtre Sorano par son ballet ou sa troupe dramatique. Le ministère en charge de la Culture informé à temps,
travaillera et proposera la nature de ce qui voyagera avec le Chef de l’État, pour être montré à l’étranger.
-Faire voter par la nouvelle Assemblée nationale une loi sur le retour des Afro-descendants. Le Sénégal est déjà
bien en retard, loin derrière le Ghana, le Bénin, le Libéria. Cela n’aurait pas dû arriver ! Notre conviction est que
très vite, le Président, son Premier ministre, le Gouvernement, rétabliront le bon ordre alphabétique. Près de
250 millions d’Afro-descendants vivent de par le monde et rêvent d’un dialogue et d’une intégration avec ce grand
pays qu’est le Sénégal. Ce projet entre en droite ligne dans le référentiel Sénégal 2050, par son axe 3, relatif à
l’« engagement panafricain pour un Sénégal souverain ».
-Faire renaître le Commissariat Sénégalais aux expositions d’art à l’étranger. MeIre en route, en la budgétisant,
la programmation d’une haute exposition itinérante à travers le monde et ce, dès 2026. Demander à nos
Ambassadeurs à l’étranger de faire des offres chiffrées pour un accueil de ceIe exposition internationale de l’art
sénégalais à l’étranger. La diplomatie culturelle a toujours devancé et ouvert la route, toutes les routes, à la
diplomatie politique. Revenons aux fondamentaux ! « La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se
demande ce qu’il fait sur terre. Elle est le lieu où les gens se rencontrent pour rencontrer ce qu’il y a de meilleur
en eux. » La culture est un bien commun et un privilège » précieux. Nous rêvons un jour, d’ici 50 ans, de la
création d’ un ministère de la Culture, des Finances et de l’Économie. Ce serait rendre hommage au père
fondateur -le seul père de la na2on- du Sénégal : Senghor ! C’est l’histoire. Pas nous !
Gagnons ensemble pour le Sénégal, non un pays de paille où meIre le feu serait facile, mais un pays de savoirs,
d’art, de science, de foi, de tolérance et de paix. Il n’a jamais fait nuit au Sénégal, mais c’est dans la nuit que l’on
marche vers l’aube qui annonce l’aurore et l’aurore qui annonce le lever du soleil. L’aurore dérive de « aurum » :
l’or ! Puisse ce pays briller comme l’or !
Novembre 2024