Elimane Diouf brillamment réélu Secrétaire Général de la CSA…
La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal- CSA- a brillamment réélu son Secrétaire Général Elimane Diouf à la tête de cette grande centrale.
Une élection qui a été le point d’orgue du 4ème congrès national tenu ce week-end à Dakar.
La CSA sollicite la sauvegarde des emplois et prend acte des mesures gouvernementales.
En vérité, ce 4ème congrès national de la CSA qui s’est tenu dans le somptueux cadre du King Fahd Palace a assurément connu un franc succès.
Le Secrétaire Général de la CSA a dans son speech rendu grâce à Allah qui leur a permis d’organiser ce 4ème congrès de la CSA avec une forte présence de camarades syndicalistes du Mali,du Burkina, de la Mauritanie, du Niger mais aussi de la CSI Afrique sans oublier le BIT, la fondation Rosa Luxembourg et tant d’autres partenaires de choix.
« Nous voulons également rendre un Hommage vibrant aux Présidents Amadou Mahtar Mbow et Mademba Sock pour l’ensemble de leur œuvre ».
Pour lui, ce 4ème congrès a lieu dans un contexte marqué par l’avènement de la 4ème alternance au Sénégal avec un nouveau régime en place.
La CSA prend acte des engagements formulés par les nouvelles autorités et se réjouit de l’exploitation de gisements de pétrole et de gaz naturel…
À terme des revenus annuels de 700 milliards cfa sont prévus. Ce qui basculera le Sénégal à un niveau intéressant.
Il s’agira sans doute de Ressources substantielles pour le développement endogène de notre pays.
D’où la pertinence de la reddition des comptes.
Par ailleurs, la CSA constate le coût élevé de la vie malgré les récentes baisses sur les prix des denrées de consommation courante.
De même, des mesures comme la suspension de plusieurs emplois de même que la renégociation des contrats font planer des risques graves sur l’emploi.Resultat : La precarisation des emplois n’est pas loin.
Le Sénégal est aujourd’hui un terrain de lutte acharnée et de concurrence entre les grandes puissances.
Et dans la sous-région, la résurgence des coups d’état militaire (11 cas depuis 2019) incite à l’inquiétude.
Sans oublier cette crise ouverte à la Cedeao et la crise latente à l’Uemoa.
Malgre tout, des lueurs d’espoir existent avec notamment
l’entrée en vigueur de la Zlecaf, le dynamisme de la jeunesse africaine source d’une possible capture du dividende démocratique et l’abondance de ressources naturelles. Une situation qui permet de nourrir un véritable afro- optimisme à en croire le patron de la CSA.
Malgré la persistance des inégalités socio- économiques entre les pays riches et l’Afrique.
L’amplification de la poussée migratoire dans des conditions d’illégalite avec son lot de tragédie est aussi déplorable.
Et c’est dommage que le Sénégal est aujourd’hui l’épicentre de l’émigration clandestine dans la sous-région.
« Nous nous inclinons pieusement devant la mémoire des disparus » …
D’autre part, les menaces sur la paix mondiale sont prégnantes : C’est le cas des guerres Russie vs Ukraine, du conflit entre Israël et la Palestine sans oublier la course aux armements.
La montée en puissance des partis d’extrême droite en occident interpelle le monde entier.
Il faut également maîtriser les conséquences de l’intelligence artificielle-IA- et de la révolution informatique surtout en termes de menaces dans le monde du travail. L’ Éducation pour tous reste le bréviaire des dirigeants de l’organisation syndicale.
La CSA a récemment acquis un siège social flambant neuf ; ce qui a grandement rehaussé l’image de la confédération.
La CSA se réjouit de voir les organisations qui la composent passer de 44 à 64 entre 2016 et 2024.
En 2017 et 2023,des succès probants ont été enregistrés lors des élections de représentativité.
Quelques acquis à mettre en exergue :
1.Hausse des salaire
2.Relèvement âge de la retraite
3.Baisse des prix des denrées
4.Relations de partenariat assez renforcées à l’international.
La pertinence du Thème du congrès est sans conteste. « La CSA face aux enjeux et défis de la revitalisation du mouvement syndical » est assurément une thématique d’actualité.
Des perspectives heureuses existent.
Elimane Diouf et ses camarades s’engagent à insuffler une nouvelle dynamique pour
remedier à l’essoufflement du mouvement syndical. C’est clair qu’il faut une nouvelle dynamique.
Les nombreux défis liés notamment à la tendance forte à la precarisation des emplois ( CDD, emplois temporaires, multiplication des sociétés d’intérim, emplois informel…)Autant de dysfonctionnements à corriger dans une dynamique novatrice.
La CSA est prête à impulser une dynamique de renouveau du mouvement syndical Sénégalais.
Ce congrès est donc une étape importante qui permet l’adaptation aux exigences du monde.
SG de la CSA et donc à la tête de la CSA depuis 2016 Elimane Diouf reconnaît qu’il y a certes il ya des insuffisances mais la confédération a réalisé des résultats positifs et incontestables en optant résolument pour la préservation de nos acquis.