Déclaration de Politique Générale !
Quand le Premier Ministre du Sénégal viole la constitution, le Règlement intérieur de l’assemblée nationale et le principe de la séparation des pouvoirs sous l’œil avisé du Président de la République : Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Subitement disparu des radars à quelques jours de sa déclaration de politique générale, le Premier Ministre Sonko travaillerait, nous apprend – on à esquiver ce rituel démocratique auquel le Premier Ministre qu’il est , serait assujetti par la charte fondamentale de notre pays.
Et comme si ça ne suffisait pas, il aura fallu cette sortie grossière et grotesque des députés du groupe parlementaire Yewwi Askan wi pour soutenir avec beaucoup de légèreté cette violation manifeste de nos lois et règlements par l’actuel premier ministre du gouvernement , dont – ils ont pour mission , eux en tant que parlementaires, de contrôler l’action. Le principe de la séparation des pouvoirs !!!
Et le peuple est d’autant plus outré qu’en face , la majorité parlementaire se complaint d’une posture de concordance en laissant l’exécutif s’adonner à tous les écarts et les violations de toutes sortes, sans aucune objection. Sans doute – ont – ils peur de perdre leurs mandats si le Président de la République venait à acter la dissolution de l’Assemblée Nationale en Septembre.
Quoiqu’il en soit, les Sénégalais de tout bord sont interpellés : mouvements citoyens, partis politiques, société civile, etc …
Même si, nous avons tous constaté l’aplatissement d’une certaine frange de la population, la presse, la société civile, les intellectuels et autres penseurs devant ce nouveau régime dont les actes riment toujours violation , irrégularité et illégalité . Aujourd’hui devant la gravité des faits, nous appelons le peuple dans son écrasante majorité et le Président de la République en tête , à barrer la route à ces fossoyeurs de la République qui n’ont jamais eu une once de respect envers les institutions de la République du Sénégal
Serigne Moustapha Mbacké Diouf : libre citoyen !