POLITIQUE: Quand le vacarme de la violence couvre le sarcasme de l’appel (Ousseynou KEITA)
Les événements hideux du 05 mars 2016 sont encore présents dans les esprits et restent à jamais incrustés dans la mémoire collective des socialistes qui peinent à se remettre de ce qui s’affiche à présent en page sombre du narratif de notre organisation politique.
On se le rappelle, Réunis en bureau politique pour se prononcer sur le projet référendaire de révision constitutionnelle les membres de la dite instance ont été surpris et bousculés par un ouragan inouï de violences une salve de menaces et d’invectives dans le but manifeste d’empêcher par un déferlement dangereux d’agression verbales physique et de vandalisme caractérisé la tenue de l’instance habilitée à se prononcer sur la question écartant de ce fait et sans scrupules tout débat contradictoire sève nourricière de la démocratie et de la liberté d’expression au profit de la tyrannie d’une pensée unique que l’on s’évertue à vouloir imposer par tous les moyens au mépris même de la célèbre maxime de Voltaires ; je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je donnerai ma vie pour que vous ayez le droit de le dire fin de citation.
Cette réaction inattendue intempestive et inopportune cette attitude agressive provocatrice aux contours belliqueux, minutieusement préparée et insidieusement orchestrée n’avait pour but que de forcer les délibérations dans un sens favorable aux insurgés ou à défaut perturber les assises dans l’espoir non avoué de discréditer et d’affaiblir la direction de Parti pour ensuite s’emparer de son appareil politique dans un rêve fou autant qu’utopique et irréaliste, d’assouvissements précipitée et subversif d’agendas personnels surréalistes prétentieusement surdimensionnés.
Devant ces affronts grossiers et récurrents il aura fallu tout le courage et la dextérité du secrétaire général feu Ousmane Tanor Dieng ainsi que le calme olympien des responsables présents , pourtant physiquement et moralement agressés et blessés dans leur amour propre pour éviter le pire.
Des membres du bureau politique ont même été humiliés séquestrés et pour le moins discourtoisement traités .
Ces événements graves ont terni l’image du parti créé le doute au sein des militants alimentant quolibets et sarcasmes de nos adversaires politiques.
Tirant les enseignements de tels faits et statuant en la matière la 9e cession du bureau politique du 30 décembre 2017 c’est à dire un an après,suivant en cela les conclusions du rapport de la commission ad hoc en charge du dossier et conformément aux dispositions pertinentes des articles 17 et 30 du règlement intérieur a décidé entre autres d’exclure les camarades concernés qui durant tout ce temps ne ce sont ni désolés ni fait amende honorable, du parti , sans préjudice d’éventuelles poursuites judiciaires en réparation .
Les mêmes statuts et règlements prévoient la procédure à suivre pour réintégrer le parti .
On ne demande à personne malgré la gravité des faits d’aller à canossa .
Pour le moins il est nécessaire de regretter son geste de faire amende honorable et de solliciter du parti sa réintégration. Il appartiendra alors au parti de donner suite à la requête
Toute autre démarche est vaine théâtrale et sans effet sur la marche du Parti qui de toute façon est dans BBY compte y rester et ne saurait avoir de candidat en dehors de celui ci.
Que ceux qui en toute connaissance de cause ce sont démarqués de nous pour emprunter une autre voie l’assument et nous laissent poursuivre la nôtre.
Ousseynou KEITA
Secrétaire général de l’union communale de Thiès