Le procès d’Ousmane SONKO pour diffamation renvoyé au 16 février
L’opposant et candidat déclaré à la présidentielle avait accusé l’actuel ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang d’avoir été épinglé dans un rapport de l’Inspection générale d’État pour des détournements. Des propos jugés «diffamatoires» par Mame Mbaye Niang, qui a saisi la justice, informe Rfi.
Un important dispositif de sécurité avait été déployé au palais de justice et aux abords du domicile d’Ousmane Sonko. L’opposant ne s’est pas présenté au tribunal ce matin. « Il n’avait pas reçu de citation à comparaître », assure Me Ousseynou Ngom, l’un de ses avocats.
Ce sont finalement trois infractions qui sont retenues contre Ousmane Sonko : diffamation, injures publiques, faux et usage de faux. Est-ce que cela pourrait entraîner son inégibilité pour la présidentielle de 2024 ? « Il est trop tôt pour le dire » répond Me Ngom. « Nous nous focalisations sur notre défense », affirme l’avocat, qui a demandé le renvoi.
Présent au tribunal, Mame Mbaye Niang assure de son côté qu’« il n’y a rien de politique » dans cette affaire. Ousmane Sonko « m’a accusé publiquement », « il a déclaré détenir un rapport qui m’aurait épinglé », rappelle le ministre du Tourisme. « Je m’attendais à ce qu’il vienne produire ce rapport ». Et si cela le disqualifie pour l’élection ? « C’est lui qui a commis la faute », poursuit le ministre.
Cette procédure s’ajoute aux accusations de viols portées contre Ousmane Sonko. Aucune date n’a encore été fixée pour un procès dans cet autre dossier.
About Post Author
Visited 23 times, 1 visit(s) today