Les cœurs des Sénégalais sont encore meurtris par la tragédie qui vient de se jouer à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy de Tivaouane. Onze petits anges ont rejoint prématurément le Seigneur qui les avait fait découvrir un monde, hélas dont ils n’auront pas le temps de savourer les délices. C‘est pourquoi, le Khalife Général des Tidianes Serigne Ababacar Sy Mansour, a demandé aux enquêteurs, de tenir compte de la volonté divine dans leur enquête. Nous sommes tous des croyants et nous ne pouvons pas négliger cet aspect de la religion qui rejoint les croyances ancestrales traditionnelles où on voit la main de Dieu, sur tout ce qui peut nous arriver, de bon ou de mauvais.
Les autorités doivent diagnostiquer, de façon rigoureuse, la situation dans les services de néonatalogie à travers tout le pays. Les tragédies se multiplient et aucune solution n’a été proposée par le Ministère de la Santé pour arrêter ces horreurs.
Cette tragédie que nous vivons dans la douleur, semble négligeable par certains agents de la santé. En effet, par un corporatisme primaire, vent debout, ils prennent la défense du personnel en service à l‘hôpital Mame Abdou parce qu’il est convoqué par la Division des Investigations Criminelles pour des raisons de l‘enquête. Les familles victimes de cette situation horrible, demandent que justice soit faite. Étant donné qu‘il n’y avait pas de robots mais des humains dans ce service, il fallait que ce personnel soit entendu. Où est le problème?. Si ce personnel est innocent, il n‘a pas à s‘inquiéter. Cette même réaction de corporatisme exagéré était noté lors du décès de la dame Sokhna qui a perdu la vie en voulant la donner. Quand il y a mort d‘homme, il faut toujours éviter les réactions émotionnelles et faire face à la situation en toute lucidité..
Voilà que Le mouvement Frapp, dont le leader Guy Marius Sagna, refuse de servir dans les régions, veut profiter de cette douloureuse situation, pour demander une autorisation de marche pour une amélioration des services de Santé au Sénégal. Cet opportunisme aurait pu être salué, si ce fonctionnaire du Ministère de la Santé avait accepté son poste d‘affectation à Kédougou, pour aller servir le fameux peuple dont il se dit défenseur autoproclamé. Il faut arrêter ce cirque qui n‘est rien d‘autre qu’un populisme de mauvais goût. Personne n‘est dupe !
Les enseignants du public ruent dans les brancards parce les revenus qu’ils vont recevoir seront fiscalisés . Mais diable ! Quel est le pays où les revenus des fonctionnaires ne sont pas fiscalisés, sans une dérogation spéciale ? Le ministère de l’Education nationale a bien précisé que seul l’indemnité de logement de 100 mille francs était exemptée d‘impôts. Et puis par patriotisme, nos enseignants devraient refuser des faveurs comme celles qu’ils réclament c’est à dire la non fiscalisation de leurs revenus.
Et puis, si nous venons au plan pédagogique, comment nos enseignants expliquent que lors du concours d’entrée à l’Ecole Mariama Ba où il fallait recruter 28 nouvelles pensionnaires, sur les 28 admis les 27 venaient de l‘Enseignement privé catholique et une seule de l‘ecole publique. Que nos enseignants, qui sont mieux payés que leurs collègues du privé, nous expliquent cette situation qui devraient les pousser à garder le profile bas. Pourtant ce résultat n‘est pas étonnant, quand on suit le rythme des débrayages et grèves qu‘observent nos enseignants du public au cours de l‘année scolaire pendant que leurs collègues du privé sont dans les classes pour dispenser le savoir aux enfants.
Par corporatisme, encore une fois, les inspecteurs de l‘éducation entrent dans la danse. Alors qu‘ils devraient ramener ces enseignants à la raison, ces encadreurs enfoncent le clou, à quelques semaines des examens de fin d‘année. Le prétexte de leur soutien est de constater que le net annoncé pendant les négociations ne correspondait pas à ce qui est constaté sur les bulletins. Mais les ordinateurs du ministère des finances peuvent commettre des erreurs qui, du reste, peuvent être corrigées. Pourquoi donc déclencher une grève de protestation? Et puis, ces jours de grève si les ordinateurs les défalquent du prochain salaire, ce sera un motif… de grève et de débrayage. Pourtant tous ces jours de grève….payés sont indus et les enseignants le savent très bien. Ils n‘ont qu’à retourner au Trésor public toutes ces sommes indues qu‘ils ont perçues pendant plusieurs mois de grève . Cela pourrait certainement aider à résorber, une bonne partie du déficit de tables bancs, par exemple..
Nos voisins maliens sont en train de subir l‘autoritarisme d‘une junte militaire, qui n’est pas décidé à quitter le pouvoir et les conséquences de l‘embargo de la CEDEAO. Cette situation devenue intenable pour le peuple malien, a fait sortir de ses gongs, l‘Imam Mahmoud Dicko, l‘influent chef religieux. Au cours d‘un forum tenu à Bamako, Imam Mahmoud Dicko a pris la parole pour dénoncer l‘arrogance de militaires qui dirigent le pays et l‘intransigeance d‘une partie de la communauté internationale. L‘imam Dicko souligne que le peuple malien est ballotté entre des gens, les militaires, qui veulent une transition indéfinie et des gens, les membres de la Communauté Internationale, qui ont des principes.
Notre fameux imam craint pour sa sécurité et dit clairement qu‘il peut être arrêté à tout moment par des militaires qui ne sont prêts pas à transmettre le pouvoir aux civils.
Le Premier ministre malien, Choguel Maiga, est particulièrement visé dans ces attaques contre le pouvoir en place. C’est à croire qu‘il peut être sacrifié, à tout moment, par la junte, pour apaiser les critiques.
Les maliens demandent aussi, au pouvoir militaire d’aller à la chasse aux insulteurs qui se cachent dans les réseaux sociaux et s’attaquent à l’imam Mahmoud Dicko. Ils veulent qu’ils soient punis sur terre en attendant la justice divine, celle du Tout Puissant, imparable, surtout à l’égard de ceux-là qui s’attaquent gratuitement aux autres. Il les attend, quand, l‘Imam les aura conduits à leur dernière demeure éternelle où se tiendra l‘interrogatoire inévitable!
Pendant ce temps, le nouvel ami des militaires maliens, Vladimir Poutine le Russe, pour ne pas le nommer, bloque les ports de l’Ukraine, l’empêchant d’exporter ses céréales vers beaucoup de pays demandeurs comme les nôtres. Le peuple malien saura apprécier cette situation, qui complique davantage, leur situation socio-économique, peu enviable.
Cependant, les choses peuvent évoluer dans le bon sens après le sommet extraordinaire de la CEDEAO (Communauté Économique des Etats d’Afrique de l’ Ouest) du 4 Juin, à Accra au Ghana, sur la situation dans ces pays ouest africains gérés avec une main de fer par des militaires, très populistes.
Les Guinéens, eux, ne sont pas dans une situation meilleure, dans la mesure où la junte a interdit toute manifestation politique sur le territoire guinéen pendant les 3 ans que doit durer la transition. Dans ce pays, les partis politiques sont suspendus et les autoproclamées Sociétés civiles, genre Frapp France Dégage et autres sont inexistantes voire muselées.
Tout près de là, au Burkina Faso, les militaires qui peinent à vaincre les Djihâdistes (50 civils Burkinabés ont été assassines cette semaine) font face à la rue qui exige que le président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kabore soit libéré sans délai. Là aussi, les citoyens se sentent à l’étroit dans leur propre pays.
Heureusement, en Afrique de l’Ouest, à côté de ces régimes militaires, souligne, notre confrère Jean Baptiste Placca de RFI, dans sa chronique hebdomadaire, il y’a des régimes démocratiques comme, le CAP Vert, la Ghana et le Sénégal, où les alternances démocratiques, sont devenues monnaie courante pour ne pas dire chose banale, à l‘issue d‘élections libres et démocratiques. Sans commentaire ! Tant pis pour les nihilistes!Les premières pluies annonçant l‘arrivée de l‘hivernage sont bien accueillies au village.
Elles sont surtout favorables dans certaines régions, comme celles du Centre pour les semis de mil. En effet, le mil est semé vers la fin du mois de Mai pour pouvoir envisager les premières récoltes 3 mois après c’est a dire au mois de Septembre. C’est pendant ce mois que l‘on goutte au couscous nouveau. Nos cousins Pulaars aiment bien effectuer des visites à l‘improviste chez les cousins Sereers pour venir déguster du vrai Lachiri, mode cuisine originale, arrosé du bon lait de nos vaches locales. Je vois mes cousins, saliver en lisant ces quelques lignes. Ils seront gâtés parce que nous préparons le prochain festival des origines, du fameux Lachiri Haako, que nous allons organiser dans le Sine avec les meilleurs cordons bleus Sereers, dès les premières récoltes de mil en Septembre.
C‘est à noter, sur les agendas, mes chers cousins!