Les Chroniques du Doyen – Les pharaons d’Égypte vaincus une nouvelle fois par les lions du Pays de la Téranga (par Majib SENE)
Waterloo sombre plaine pour reprendre l’expiation de l’immense poète Victor Hugo. Voilà une expression qui sonne comme une rengaine qui colle parfaitement à la peau des pharaons d’Égypte privés de Coupe d’Afrique et de participation à une Coupe du Monde par une vaillante équipe sénégalaise entraînée par Aliou Cissé. Battus au match aller par un but à zéro marqué contre son camp par Saliou Cissé, le match retour de ce mardi 29 mars 2022 , au Stade Maître Abdoulaye Wade s’annonçait risqué. Il fallait une exceptionnelle mobilisation des supporters et une équipe guerrière pour tenir tête aux teigneux enfants du Nil, ce fleuve sans lequel l’Égypte serait considérée comme un désert. Jamais de mémoire de journaliste sportif, je n’avais vue une équipe sénégalaise engagée, déterminée et surtout pleine d’envie. Dès le coup d’envoi du match, elle se montra hargneuse, survoltée, traduisant cette image des paladins sénégalais qui ne sont eux eux-mêmes que dans les grandes circonstances. À peine le coup d’envoi donné, les égyptiens sont asphyxiés au point de concéder rapidement l’unique but de la partie qui mit les deux équipes à égalité.
Cent vingt minutes de jeu intense, habillées d’illusions et de tentatives vaines, sont le décor de ce temps de jeu supplémentaire. Ce fut ensuite la séance fatidique des tirs au but avec son lot d’incertitudes et de rêves brisés. Fait rarissime, ce sont les deux capitaines Salah et Kalidou qui ratent leur essai. Les deux gardiens rudement mis à l’épreuve, sortirent tant bien que mal leur épingle du jeu, plus particulièrement le Sénégalais Édouard Mendy dont la baraka et la concentration, évitèrent une cruelle défaite des sénégalais. Au finish, le Sénégal remporta une victoire bien méritée, trois tirs réussis contre un comme ce fut le cas à la finale de la CAN avec un Sadio Mané plein d’ambition. Le Sénégal en entier, a vécu une nuit de rêve qui a emprunté même les hameaux les plus reculés. Le Président Macky Sall, à cette occasion, n’a pas su surmonter son émotion et sa joie tellement il est à côté de cette équipe pour le succès de laquelle, il a tant investi. Le football, par sa dimension et son impact, s’est Incontestablement mué en nouvelle religion à laquelle ont adhéré tous les peuples du monde.
Aucune équipe au monde, fut-elle le Brésil, ne peut résister à la première mi-temps de la bande à Sadio Mané. Reste maintenant à bien préparer les phases finales de la coupe du monde de Doha en fin d’année prochaine. Pour parler comme le Président Macky Sall, nous voulons, à cette occasion, plus qu’un quart de finale mais au pire des cas, une demi-finale. À cœur de sénégalais vaillant, rien n’est impossible.
Il serait injuste de ne pas associer dans les éloges, l’arbitre algérien dont le comportement sur le terrain a été exemplaire. Sa pédagogie du sifflet et son bon placement lui ont permis de gérer la partie dans les règles de l’art. Il a fait honneur au corps arbitral africain.
Majib SENE
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