« Ailleurs, dans un Etat de droit, le Professeur Awa Marie Coll SECK serait déjà écrouée » (Ansoumana Dione)
Un Ministre de la République qui empêche la prise en charge et la réinsertion sociale de plus de deux mille cent quatre vingt douze (2192) malades mentaux errants, sans être nullement inquiété, cela ne se passe qu’au Sénégal.
Ailleurs, dans un Etat de droit, le Professeur Awa Marie Coll SECK serait déjà écrouée pour préjudice causé à cette couche extrêmement vulnérable de la société et présentée devant les juridictions compétentes.
Aujourd’hui, au moment où toute la population s’attendait à la résolution de ce vaste phénomène, à travers le Centre d’Encadrement et de Traitement, construit à Kaolack depuis 2004, pour l’amélioration de leur qualité de vie, elle se permet même de défier le Président Macky SALL, en s’opposant à ses directives, données en Conseil des ministres du 03 décembre 2014, en leur faveur.
Certes, l’Etat ne dispose pas de politique pour faire face à ce problème mais, au niveau de notre Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), nous avons un programme efficace pour résoudre ce fléau social.
Et, c’est pour nous barrer seulement la route dans cette mission purement humanitaire qu’elle a confisqué notre seul outil de travail, ce Centre de Kaolack, construit sur notre propre terrain de quatre hectares que ladite Commune nous avait octroyé en 2001.
Conséquence, nos protégés ne peuvent pas bénéficier jusqu’ici de soins adéquats par la seule faute du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Professeur Awa Marie Coll SECK dont nous réclamons ici sa comparution devant la Haute Cour de Justice pour infraction commise envers ces malades innocents.
Rufisque, le 09 février 2015
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82