Le ministre sénégalais des Sports, Matar Bâ, a soutenu samedi, à Fatick, que la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne peut nullement indiquer une conduite à la Cour suprême de son pays.
»Je ne suis pas juriste certes, mais tout le monde doit savoir ce qui est logique. La Cour de justice de la CEDEAO ne peut pas imposer une conduite à notre Cour suprême qui est notre référence », a-t-il insisté en marge d’une conférence religieuse sur la vie et l’œuvre du prophète Mahomet (PSL), suivie d’un »Ndogou partagé », à l’initiative des femmes de la capitale du Sine regroupées au sein du mouvement »Les amazones de Matar Bâ ».
»C’est parce qu’on veut l’unité autour de nous. Dans beaucoup de pays, beaucoup de choses s’y passent mais est-ce que la Cour de justice de la CEDEAO se prononce ? Je dirais non! », s’est indigné Matar Bâ.
Aujourd’hui, poursuit-il, le président Macky Sall et le peuple sénégalais sont souverains et que le parrainage est une décision du peuple sénégalais.
»Ce parrainage est la conséquence d’une décision du peuple sénégalais, parce que ça été institué après référendum, une consultation populaire », a-t-il rappelé.
D’après le ministre des Sports, le peuple sénégalais a décidé que le parrainage est bon pour le pays. »Donc, ce n’est pas à la Cour de justice de la CEDEAO de revenir pour nous dire que ce n’est pas normal, qu’il ne faut pas le faire », a ajouté M. Bâ.
Connaissant le président Macky Sall, Matar Bâ est convaincu que ce n’est pas un tel avis qui va l’empêcher de continuer à travailler pour que le Sénégal soit un pays paisible et démocratique qui se développe de jour en jour.