La face cachée, jamais révélée de Oumar MAAL, le défunt fils de Baba MAAL
Témoignage de Papa Ibrahima Niane, frère utérin d’Oumar Maal : «C’est comme s’il avait senti sa fin…»
«Je suis l’aîné de Marthe Bocoum, frère aîné de Oumar Maal qui était un talibé (un fidèle). C’était quelqu’un qui ne voulait pas profiter de son statut de fils de …. Il était d’une générosité indescriptible. Par exemple, il m’est arrivé de lui demander de m’offrir des chaussures. Ne sachant quelle était ma couleur préférée, Oumar m’en a payé 12 paires de couleur différente. Je puis vous affirmer qu’Oumar n’était pas avare. Il assistait tous ceux qui venaient solliciter une aide financière.
Il vivait comme un “waliyu’’ (un saint). Tu lui offrais 10 pantalons, quelques jours après, il ne lui en restait aucun. C’est comme s’il avait senti sa fin. Parce qu’il faisait tout ce que faisaient d’habitude les personnes âgées qui croient en leur mort prochaine. C’est; entre autres, prier, mémoriser les versets du Saint Coran, venir en aide à son prochain, vouloir du bien à ses semblables. C’est vous dire que j’ai beaucoup pleuré sa mort, mais j’ai bon espoir pour lui, que Dieu, dans son immense générosité, va l’accueillir dans son paradis.
Son père avec qui je discutais l’autre jour m’a révélé qu’informé du décès d’Oumar, il a été le premier à entrer dans la chambre du défunt. Sur place, il dit y avoir trouvé, entre autres, une natte et un exemplaire du Saint Coran. Baba Maal m’a aussi confié que très prochainement, les populations verront plusieurs réalisations de Oumar. Il était un créateur, un styliste. Et son papa m’a affirmé qu’il va tout faire pour que les œuvres de son défunt fils soient montrées au grand public. Je peux dire que Baba Maal essaie de résister afin de ne pas extérioriser son chagrin, mais il souffre terriblement. Il vit la souffrance d’un père qui a perdu son unique enfant»
Avec seneweb