Coumba Gawlo SECK, relève-toi! Tu nous as promis de chanter á vie. (Par Diène NGOM)
La diva, tu me permets sûrement de tutoyer l’artiste majuscule, le patrimoine commun que tu es.
Faisant référence à votre chanson, « Woy rek a ma war », je te prie de t’armer de courage pour respecter la promesse.
C’est un engagement auquel nous, fans, avons cru et continuons de croire. Bon rétablissement à ta voix d’or !
Le monde entier prie pour toi. Les plus proches viennent te réconforter, d’autres partagent la douleur et pleurent au cœur ou en voyant tes tristes larmes.
Tire des forces de cet élan de solidarité internationale pour te relever et tenir ton serment de héraut et de héroïne. « Damay way ba sango suuf », as-tu-promis. Que Dieu exauce ton vœu !
Je me permets en tant que journaliste de t’encourager à travers ma plume car en tant que chanteuse, grande Gawlo, tu nous en a encouragés, motivés et donné de la joie à travers ta voix. Qu’elle se rétablisse vite ! Nous en avons besoin, encore et encore.
Te voilà encore devant une épreuve comme d’autres que tu as sûrement surmontées tout au long de ta carrière trentenaire. Celle-là est une de plus à vaincre ! Remplis ta gorge de sable et déclame la tienne à narguer les plus prestigieuses cordes de ton art.
Je te renvoie à ce passage de la sourate 70, Al Maarij, les voies d’ascension. D’ailleurs j’ai perçu son essence dans ton discours. Le Seigneur parle ainsi aux croyants :« De leur patience est leur foi en Dieu et leur soumission à lui. Comme toutes leurs autres caractéristiques, la patience émerge seulement à travers une vraie compréhension de la foi, parce que croire, c’est comprendre qu’il n’y a aucune divinité à part Dieu, qu’il enveloppe toute chose de son savoir, et que lui seul possède le pouvoir de déterminer le destin de chacun, et que personne ne peut apprécier un gain ou souffrir d’une perte sans sa volonté ».
Courage, patience !
A Bientôt sur scène la Gawlo, Coumba Seck.
Diène NGOM, journaliste