Au pays des Lions, la déception est toujours au bout de l’effort
L’image est symptomatique de la déception des Lions et de tout un peuple à l’issue du dernier match de poule des Lions à la Can 2015 ce mardi soir. Les yeux rouges, peinant à se tenir tranquille sur le banc de touche, le jeune attaquant Moussa Konaté mord sans cesse sur son maillot. De l’ennui, du désarroi, du désespoir, bref tous ces sentiments traduisant la déception s’entrechoquent. Pour le jeune Mbourois comme le peuple sénégalais, les espoirs de remporter une Can, pour la première fois, s’arrêtent en poule.
Malgré de brillantes éliminatoires, une entrée en matière tonitruante et une réaction toujours séduisante, les Lions ne passent pas le premier tour. La génération 2015 passe à la trappe. L’équipe coachée par Alain Giresse forme avec l’Afrique du sud le duo des victimes de la poule C dite de la mort. Le nul obtenu contre l’Afrique du sud a mis les Lions dans un jeu de calcul avant que la défaite face à l’Algérie ne vienne annihiler tous les espoirs.
Pas de première victoire au raout africain du ballon rond. Pas de 30 millions de primes de victoire promis par le président de la République. Vogue l’habitude, désormais solide chez les Lions, de décevoir les millions de Sénégalais. Comme leurs aînés en 1986, 1992, 2002. La logique veut que pendant leur présence en coupe d’Afrique des Nations, les Lions naviguent entre grands espoirs et déception. Comme qui dirait, au pays des Lions du football, la déception est toujours au bout de la compétition. Dommage !
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