Cas graves: Les services de santé sous pression

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L’association des médecins urgentistes met en garde face à l’augmentation des cas graves et des décès, et indique que le virus « se propage à vive allure dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis et Kaolack ». L’organisation appelle à redoubler de vigilance dans le respect des mesures barrières, et souligne «l’épuisement» des personnels soignants affectés dans les centres de traitement.

Sur le pont depuis l’apparition du virus au Sénégal, docteur Khady Fall, médecin anesthésiste réanimateur à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, le reconnaît 

«On est vraiment épuisés. On a commencé depuis le mois de mars et, jusque-là, il n’y a pas eu de repos, il n’y a pas eu de répit. Mais c’est obligatoire de tenir, en fait, devant la menace de morts ou de détresse respiratoire», déplore-t-elle.

Dans la région de Matam, au nord-est du pays, le centre de traitement (CTE) d’Ourossogui accueille les cas graves et dispose de cinq lits de réanimation. Les services sont sous pression. «C’est très difficile, notamment avec un effectif minime», constate l’un des responsables, le docteur Ndiaye Diop. Le personnel tourne dans les différents services hospitaliers, explique-t-il, « aujourd’hui aux urgences, demain au CTE », car « il n’y a pas que le Covid, les autres urgences sont là et il faut les gérer».

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