Pour le respect des symboles nationaux: Les Egyptiens nous rappellent «diplomatiquement» nos négligences et incompétences
La stupeur, l’indignation de la délégation égyptienne sur la représentation tronquée du drapeau de leur cher pays sur la plaquette des deux pupitres « présidentiels », à quelque minute de la déclaration commune, ce vendredi 12 avril 2019, du Président Macky Sall et de son homologue Egyptien Abdel Fatah Al Sissi, sont révélatrices à plus… d’un incident diplomatique, sur notre négligence, notre ignorance, notre manque de rigueur professionnelle quand il s’agit des symboles d’une nation. Si, nous sénégalais, on peut se permettre un «je-m’en-foutisme» honteux pour ce qui est du drapeau national, les Egyptiens, eux, savent ce qu’est un étendard qui marque la valeur d’un peuple.
Et voilà qu’ils nous dévoilent, à l’index, que l’image symbolisant leur pays n’est pas confectionnée dans les normes. Oui, sur le drapeau « normal » du pays des pharaons, l’aigle ne doit pas dépasser le blanc dans lequel il étale toute sa splendeur. Ce qui est le cas sur les plaquettes…
Devant le griffonnage et le tâtonnement des Sénégalais – ah, quel honte ! – à réparer l’erreur, il a été décidé, sur la détermination des Egyptiens à faire respecter leur symboles, de se débarrasser de des deux plaquettes sur les pupitres avant l’arrivée des Présidents.
Cela nous amène encore à parler de nous sénégalais, sur le bâclage, le manque de sérieux quand il s’agit de notre drapeau dans certaines représentations que nous avions soulevées, non sans indignation, dans un passé récent. C’est l’occasion d’en parler inlassablement, et honnêtement, si l’on veut être au-devant de la scène des nations « émergentes » respectueuses d’abord du travail bien fait.
– Nous avions indiqué que le drapeau national sénégalais était mal positionné sur la dérive et gouverne de direction des avions de la compagnie Air Sénégal international.
– Nous avions également illustré les fautes commises sur le logo de Fédération sénégalaise de football.
Mais ; malheureusement, toutes ces remarques soulevées depuis bien longtemps sont tombées dans l’oreille d’un sourd, pour ne pas dire évaluées par un aveugle. Que dire de plus, face à cet irrespect ?
Malheureusement pour nous, les Egyptiens nous ont indexé, diplomatiquement l’instant d’une visite officielle de leur Président, nos négligences, ignorances et incompétences gravement SYMBOLIQUES.
Ousmane NDIAYE DAGO