Lettre ouverte à M Sidi Lamine Niasse Insensés qui veulent nuire à un bœuf d’Hélios !
Monsieur Sidi
Moi Amadeus de Mansi Sero, je tutoie la plupart des gens. Mais comme Monsieur est la contraction de Mon seigneur ( Sangue-bi) ; je nomme Monsieur les rares personnes que je révère. Monsieur Sidi, Je vous ai rencontré pour la première et dernière fois en Mille neuf cent quatre vingt deux ou Mille neuf cent quatre vingt trois. A l’époque votre journal ânonnait à peine. Ensuite je fus et suis encore très agréablement impressionné – mais non surpris- de vous voir es nihilo, partir de rien et parvenir à ériger avec mérite un immense empire médiatique. Vos actes ont toujours servi les intérêts du peuple et à libérer les sénégalais de toute forme de domination abusive cynique ou arbitraire, dont la plus vile est d’escroquer les voix des citoyens pour se faire élire puis rompre sans vergogne ni dignité le pacte et les promesses pour l’accomplissement desquels vous les représentez. Monsieur, votre combat pour le peuple est pétri dans votre cœur et relève du patriote qu’Edward Paul Abbey définit, comme quelqu’un qui ‘’doit toujours être prêt à défendre son pays contre son gouvernement’’ Puis servir de réel contre- pouvoir, surtout à l’absence de toute opposition qui devrait réclamer les droits du peuple au lieu de prostituer leur vocation. Aucun des hommes de notre pays qui ont prétendu avoir l’ambition d’affranchir les Sénégalais et de les mener à la félicité, ne peut se vanter de n’avoir pas reçu votre aide effective et indéfectible. Vous avez eu ensuite le courage de signaler les dérives de ces hommes quand, grisés par les tapis rouges ils se sont détournés des objectifs pour lesquels le peuple les avait élus. Ceci procède toujours de l’assistance que vous tenez à octroyer à nos gouvernants qui, du haut du ‘’Mont olympe,’’ ne reçoivent aucune critique constructive capable de leur ouvrir les yeux pour observer les réels misères de leur peuple. Les ‘’conseillers’’ du maitre de ce divin lieu sont évidemment des déesses et des dieux. Un triste Sir d’émissaire, en définissant récemment le gouvernement comme le partage du gâteau et en invitant l’opposition bâillonnée — comme vous le dites si bien– à se joindre à la bombance, peint de manière éloquente l’éthique, l’état et la morale de la plupart de nos élus et de leurs conseillers. Vous vous êtes toujours exprimé ouvertement avec votre naturel franc-parler, voisin de la témérité, qui fait penser, pour beaucoup de gens que vous avez perdu la raison. Au contraire Monsieur, vous êtes l’image de la lucidité et du discernement. Nos compatriotes qui croient que vous avez perdu le nord, oublient qu’au moment où ils furent presque tous enivrés par le phénomène Cheikhou Charifu; vous étiez le seul à crier, pour les tirer hue et dia de leur stupide vertige en leur insufflant le bon sens et la raison. Ce simple événement devrait vous suffire pour connaitre la mentalité de vos concitoyens et encaisser leurs épanchements émotifs. Monsieur, l’asile ne s’enrichira jamais de votre patriotique personne. Les actes que vous avez posés en faveur de la démocratie ne sont ignorés de personne, quoiqu’ils soient innombrables. Le peuple est amnésique sinon il se souviendrait au moins, qu’en l’an deux mille votre radio a été le garde fou et la sentinelle imperturbable qui a garanti l’accomplissement de la volonté populaire et élevé d’une marche d’airain la montée vers le chemin de l’affranchissement et des vraies libertés. Sidi comme votre nom l’indique, vous êtes un véritable Monsieur. Je vous rappelle simplement Monsieur, que la sauvegarde et le salut sont garantis aux patriotes. Puissent-ils vous accompagner toujours !
Solidairement vôtre
Papa Amadou Ndiaye
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