Une ex-playmate pourra parler publiquement de sa liaison supposée avec Trump
L’ancienne playmate du magazine Playboy, Karen McDougal, a été libérée mercredi de son engagement de confidentialité par le groupe de presse AMI, qui en avait acheté l’exclusivité, et pourra désormais raconter publiquement sa liaison supposée avec Donald Trump. En août 2016, l’ancienne mannequin aujourd’hui âgée de 47 ans avait vendu, pour 150.000 dollars, à American Media Inc, éditeur de l’hebdomadaire à sensations « The National Enquirer », le récit de cette liaison que le président a niée. Mais mi-mars, Karen McDougal a saisi la justice pour faire annuler l’engagement, assurant avoir fait l’objet de pressions et de menaces pour garder le silence.
Le nouvel accord, signé mercredi et consulté par l’AFP, prévoit l’abandon de cette procédure. En échange, Karen McDougal n’est plus tenue au silence et pourra conserver la somme qu’elle avait reçue. Elle a accepté de reverser 10% des revenus qu’elle tirerait éventuellement de la vente de son histoire à un autre média, dans la limite de 75.000 dollars, selon le document.
Karen McDougal affirme avoir eu une relation « romantique de 10 mois en 2006 et 2007 » avec Donald Trump, soit quelques mois après le mariage de ce dernier avec Melania Knauss et la naissance de son dernier fils, Barron. L’intéressée s’est dite « soulagée de pouvoir raconter (son) histoire » et « impatiente de retrouver (sa) vie » loin de l’attention publique, dans une déclaration transmise à l’AFP par son avocat, Peter Stris. De son côté, AMI s’est dit « satisfait » de l’accord, précisant que Karen McDougal apparaîtrait en septembre dans l’un de ses titres, « Men’s Journal », avec un article sur elle.
Selon le New York Times, l’avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen avait été consulté par le patron d’AMI, David Pecker, sur le témoignage de Karen McDougal. Le magazine The New Yorker a lui affirmé, citant des témoignages anonymes, que M. Pecker et le National Enquirer avaient finalement choisi de ne pas le publier pour préserver Donald Trump, ce qu’ont démenti catégoriquement les intéressés. L’affaire McDougal s’ajoute à celle de Stormy Daniels, une actrice de films pornographiques qui affirme avoir eu une relation sexuelle avec M. Trump, également en 2006.
Elle aussi avait conclu un accord de confidentialité, mais avec Michael Cohen, dont elle veut aujourd’hui se défaire. Le bureau et le domicile de Michael Cohen ont été perquisitionnés le 9 avril. La justice a saisi de très nombreux documents et équipements. L’avocat demande aujourd’hui qu’en soit expurgé ce qui relève du secret des correspondances entre avocat et client.
Auteur: 7sur7.be