GABON : LA CONSTITUTION DE TOUS LES DANGERS.
Gabon, la cour constitutionnelle constitue un danger énorme aux yeux de plusieurs observateurs avertis. En vue des législatives qui se profilent même à l’horizon, les uns et autres s’inquiètent.
Au cours de l’année écoulée, le Gabon a connu des bouleversements importants, se traduisant notamment par des réformes institutionnelles inquiétantes. Des réformes qui n’ont aucune garantie pour les populations gabonaises. Pourtant, Mme Marie Madeleine Mborantsuo Présidente de la cour constitutionnelle du Gabon avait déclaré « qu’au regard de l’importance et de la délicatesse de ses missions, sa jurisprudence doit être constante et rigoureuse, sachant, d’une part, que cette dernière est l’une des sources du droit, et, d’autre part, que les décisions de la cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent à tous les publics, à toutes les personnes physiques et morales, à toutes les juridictions ».Une définition qui ne s’applique pas au Gabon. Des observateurs avertis y compris l’opposant Jean Ping se doutent de cette cour constitutionnelle. Un fait marquant aux yeux des observateurs avertis, la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon est impliquée dans une sale affaire. Elle est soupçonnée d’avoir ouvert des comptes en France et au Liban. Aujourd’hui, elle n’est pas en mesure d’apporter des preuves tangibles. Au contraire, elle orchestre une campagne pour salir la peau des adversaires du régime en place.
Doudou Sagna