Augustin Tine : «Le sophisme trompeur de Idrissa Seck, sa vanité et sa mégalomanie ont été démasquée»
Dans une interview accordée au journal L’Obs, le ministre des forces armées, Augustin Tine, n’a pas hésité de tirer à bout portant sur ses adversaires dans le département. Dans l’entretien, le maire de Fandéne parle de la défaite infligée à l’ancien maire de Thiès Idrissa et rejette la thèse de la démission de l’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall.
Interrogé sur la défaite d’Idrissa Seck à Thiès, le ministre des forces armées estime que cela traduit la décision d’une population résolument tournée vers l’avenir, celui de l’émergence de Thiès à travers des projets phares en cours de réalisation et qui ont motivé les thièssois à leur faire confiance.
« Idrissa Seck n’est plus le maitre incontesté de la commune de Thiès. Son sophisme trompeur, sa vanité et sa mégalomanie ont été démasquées. Nous avons remporté le département avec un écart de plus de 30 mille voix, face au maire de Dakar, Khalifa Sall, à Malick Gackou et Idrissa Seck lui-même. Imaginez donc ce que serait la réalité si le Président du Conseil départemental de Thiès était seul face à la machine gagnante de Benno Bokk Yaakaar. Il n’a certe pas tenu sa promesse de démissionner, en cas de défaite à Thiés, mais nous lui donnons rendez-vous en 2019 pour l’achever politiquement et complétement dans le Cayor», a-t-il soutenu.
Pour le cas Thierno Alassane Sall, Augustin Tine révèle que ce dernier n’a pas démissionné de l’Alliance pour la République (Apr), mais exclu.
«Je n’aime pas trop me prononcer sur cette question, pour avoir tourné la page de ce limogeage, qui n’est pas une démission, pour plus de précision. Personne ne souhaite la séparation, avec un compagnon avec qui vous avez beaucoup travaillé. Mais c’est le Président de la République qui a décidé de se séparer de lui. Tout le reste n’est que vaines spéculations. On aura tout entendu sur cette question mais sachez que la loyauté et la fidélité sont des vertus en politique et le président de la République connait très bien ses collaborateurs. », s’est-il contenté de dire.