Aliou Sall, maire de Guédiawaye: La presse, à force de vouloir instrumentaliser est devenue un instrument
Le maire de Guédiawaye, Mr Aliou Sall, a été l’invité de l’émission Face 2 Face de la Tfm ce dimanche.
On dit que la presse est le quatrième pouvoir, mais aujourd’hui, je trouve que c’est le quatrième instrument. Ce qui est honteux pour le journaliste, pour l’organe de presse en question. Et malheureusement, cet état de fait se généralise de plus en plus. Cela, je n’y peux rien mais j’invite les journalistes à se battre.
En tant que journaliste, j’ose le dire. Aucun politicien n’ose le dire, sinon il sera attaqué de toute part. Entre nous, nous devons nous dire la vérité. Lors des Assises de la presse en 2000, d’ailleurs j’ai été le rapporteur. Tous les problèmes qui prévalent aujourd’hui ont été discutés.
Aussi, le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Il ne doit pas avoir peur des critiques. D’abord qui veut, peut être journaliste même au niveau des télévisions; ça il faut l’arrêter. Ce sont les journalistes qui doivent le théoriser mais c’est le gouvernement qui doit prendre les mesures idoines.
On ne peut pas compter plus de 5 grands médias dans l’audiovisuel, dans les radios ou dans la presse écrite. Il faut les aider à être prédominant. On peut avoir plus d’une centaine de radios, de télévisions, ou de site ; mais au moins que tout soit cristallisé au niveau de 3, 4 ou 5 grands groupes, représentatifs, que le gouvernement sera tenu d’appuyer; car la presse est utile à la démocratie.