Ronaldinho, Ibrahimovic, Schweinsteiger: pourquoi Guardiola se sépare de ses stars
Du Barça à Manchester City en passant par le Bayern Munich, la liste des joueurs sacrifiés par Pep Guardiola est aussi longue que le Danube. « Je fais ce que je sens. Aujourd’hui, tout le monde a peur à l’heure prendre des décisions. Moi, j’aime les prendre », lâche sans ambiguïté possible le natif de Santpedor. C’est quasiment devenu un passage obligatoire. Quand Pep Guardiola prend le pouvoir dans un club, il fait toujours le ménage, quitte à pousser vers la sortie des joueurs emblématiques.
La liste est longue pour le natif de Santpedor: Joe Hart, Samuel Eto’o, Zlatan Ibrahimovic, Ronaldinho, Deco, Mario Gomez, Luiz Gustavo, Bastian Schweinsteiger, Dante, Xherdan Shaqiri… « Je fais ce que je sens. Aujourd’hui, tout le monde a peur à l’heure prendre des décisions. Moi, j’aime les prendre », a déclaré sans détour Pep Guardiola, qui s’apprête à accueillir Claudio Bravo à Manchester City. « C’est mieux pour l’équipe » Pep a tout gagné. Alors quand Pep tranche dans le vif, tout le monde l’écoute.
Il a carte blanche et sa liberté d’action est imcomparable en Europe. Sa dernière victime en date s’appelle Joe Hart. Après neuf saisons passées dans les cages de Manchester City (hormis une saison en pige à Birmingham en 2009-2010), il est prié de se trouver un nouvel employeur (Dortmund? Séville?). Motif invoqué: un faible jeu au pied pour le gardien titulaire de l’Angleterre pendant l’Euro 2016. Pour sa première saison au Barça (2008), Pep Guardiola avait fait couler beaucoup d’encre en assumant publiquement son désir de virer le trio magique: Ronaldinho, Deco et Samuel Eto’o.
« Nous envisageons l’équipe sans eux. C’est mieux pour l’équipe », avait-il alors déclaré. Il avait immédiatement obtenu gain de cause pour les deux premiers cités. Le coach catalan avait cependant été forcé de conserver le buteur camerounais pour une saison supplémentaire. Ce dernier marquera 30 buts en Liga et un pion important en finale de la Ligue des Champions contre Manchester United avant d’être échangé avec Zlatan Ibrahimovic (Eto’o + 40 millions d’euros).
« Made in Pep » Ceux qui ne rentrent pas dans son schéma de jeu ou qui ne présentent pas le profil souhaité sont priés de changer d’air. Alors qu’il prend les commandes du Bayern Munich (2013), Pep Guardiola ne fait pas dans le sentiment. Mario Gomez et Luiz Gustavo peuvent en témoigner. Idem avec Bastian Schweinsteiger, l’un des chouchous du public bavarois, en 2015.
Pep Guardiola n’a jamais hésiter à secouer « l’ordre établi » et il ne le fera jamais. L’idée du collectif primera toujours sur les qualités individuelles de n’importe quel joueur, excepté Lionel Messi. La marque de fabrique « Made in Pep » ne laisse aucun observateur indifférent.
Auteur: 7sur7.be – 7sur7.be