Du gamin noir du Kentucky nommé Cassius Clay qui, à l’orée des années 60, entreprend de sortir de la misère et de la ségrégation par le biais de la boxe à l’icône culturelle mondialement connue sous le nom de Mohamed Ali… Pour en arriver là, il lui a fallu jouer des poings bien sûr, mais aussi s’accrocher à ses convictions. C’est à l’époque où Martin Luther King mène le combat pour les droits civiques qu’il devient lui champion du monde en battant Sonny Liston par KO. On est en en 1964. Le jeune homme, qui admire le leader des Black Muslims, Malcolm X, se convertit à l’islam, on l’appellera dorénavant Mohamed Ali.
En 1966 il créé le scandale en refusant de faire la guerre du Vietnam. Suite à cette prise de position il est déchu de ses titres et on lui interdit de boxer pendant trois ans et demi. Il revient sur le devant de la scène en 1974 à Kinshasa, ex-Zaire, lors du championnat du monde et le mythique combat contre George Forman.
Il raccroche les gants en 1981. Atteint de la maladie de Parkinson, il déclarait en 1987 : « Dieu m’a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n’étais qu’un homme comme les autres, que j’avais des faiblesses, comme tout le monde. C’est tout ce que je suis : un homme« . Un homme quand même plus grand que nature qui a évidemment inspiré Hollywood