Le discours de Dakar relu par un patriote

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le senegal et lafrique

Une issue de secours pour le Sénégal et l’Afrique

 Que nous arrive t-il ?

Dans notre continent, les messies et les hommes providentiels qui sont  apparus, pour la plupart n’ont pas mené leur vie à terme ;  estompés et foudroyés dans leur ardeur et leur patriotisme par les  bras des nations sangsues. Pour recouvrer les droits et la dignité de l’homme noir, ils  ont tracé au prix de leur vie des chemins inachevés, échafaudé des plans, des visions, des combats interrompus, qu’ils ont légués aux générations qui leur ont survécu mais qui ne les poursuivent ni ne les terminent jamais ; parce que toujours désorientées par les nations sangsues; qui n’ont aucun intérêt dans l’achèvement de ces visions, vers des antagonismes, des guerres, des inégalités des jalousies du népotisme des superstitions et biens d’autres insanités qui les ont fragilisées en ouvrant de grandes brèches dans les flancs, les cœurs de nos peuples de nos pays et du continent. Brèches par lesquelles continuent et si nous laissons faire, continueront éternellement de passer les perfides Chevaux de Troie des nations sangsues, qui nous ont tout volé  y compris notre identité ; que nous devons recouvrer impérativement au péril de ne pouvoir jamais rien reconquérir. L’homme africain doit se redéfinir pour grandir et sortir de «l’enfance de l’humanité» comme nous jugeait Charles de Gaulle; qu’enjoint Sarkozy, quand il nous dit : Je suis venu vous dire que quand l’homme moderne (l’Homo sapiens) voudra se rappeler de son étape préhistoire de singe, il trouvera le cliché auprès de l’homme africain (l’Homo australopithèque), qui est l’opposé de l’homme moderne. Pour le président de France, vivre en symbiose avec la nature depuis des millénaires, c’est, rester au stade de l’homme singe. Je le cite « Je suis venu vous dire que l’homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l’homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires. » Les nations sangsues fourbes et malicieuses ont leurs intérêts dans notre abêtissement, notre servitude notre désunion  et notre perte d’identité en conséquence, nous devons ensemble participer à l’achèvement des visions que nous ont laissées nos vaillants martyrs. Quand le président de France nous a servi le vingt six juillet Deux mille sept le fameux discours de Dakar, les intellectuels du continent africain ont publié le seize octobre deux mille huit sous l’impulsion de l’ancienne première dame du mali Madame Konaré, un livre d’histoire intitulé : ‘’Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy.’’ Ces intellos ont rongé leurs cerveaux pour sauver leur amour propre, en apportant des clarifications sur les contre-vérités de l’histoire des noirs énoncées par Sarkozy, es qualité Président de France. L’outrage était d’autant bien plus cinglant que l’homme Sarkozy était devancé en Afrique par son caractère  raciste, hérité d’un discours sans ambiguïté sur l’émigration subsaharienne, sur  des charters de noirs renvoyés  sans ménagement en Afrique et plus encore sur le projet de l’Union Méditerranéenne que la France  proposait à tous les pays riverains de la Méditerranée et que nous percevions comme un instrument mettant à l’écart l’Afrique subsaharienne. Pourtant ce discours reflétait la mentalité de la plupart des nations sangsues à notre égard. Venant d’un chef d’état de la France, il était compréhensible qu’il souffle le mépris et les caresses. Le mépris, parce qu’il lui fallait récupérer subtilement les voix de ceux qui créditent le front national. Les caresses, comme manœuvre pour pérenniser adroitement les intérêts séculaires de son pays en Afrique. Cependant, il n’aurait pas osé faire ce discours insultant partout ailleurs à travers le monde. S’il a osé nous le faire c’est parce que le vaillant opposant Wade, grisé par le trop d’honneur de sa charge avait en cours de route retourné sa veste par gloutonnerie. Le confirmera par la suite son odieux acte de messager ; envoyé comme un petit larbin à Bengazi pour narguer et insulter Kadhafi ; cautionnant l’attaque de la Lybie en paraissant créditer l’envahisseur de l’unanime assentiment des africains, par son âge de doyens des chefs d’états. Un an plus tard en même temps et pour minimiser la parution du ‘Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy,’’ Wade disculpait Sarkozy en utilisant une expression inusuelle péjorative pour les africains  « Ne nous trompons pas d’adversaire,  Nicolas Sarkozy est un ami de l’Afrique. C’est Henri Guaino, le conseiller qui a rédigé le discours de Dakar. Il arrive qu’un président soit victime de son nègre ».Fort heureusement, il s’est fourvoyé, car chacun avait deviné aisément que ce devrait être contre la promesse de soutenir son fils pour une légation de notre pouvoir. Cependant, en réagissant par le magistral et académique  ‘Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy,’’ les africains ont été piégés et ramenés à leur émotivité, là où ils devaient adopter une résolution pour nous prémunir définitivement de pareils affronts. Ils ont bataillé d’érudition, qui se résumait à chanter nos aïeuls et réclamer des hauts faits. Ce qui était louable mais infructueuse, puisque chacun sait que ces deux actes aiguisent notre vanité et ce mot, a le même radical que vain. « Ce n’est pas de raviver un passé plus ou moins fabuleux pour s’aider à supporter le présent mais s’inventer  un avenir avec des moyens qui nous soient propres qui est important. » dit Sarkozy. Ainsi donc, il valait mieux agir que se prévaloir du passé. Ces insolentes créatures que sont Sarkozy et  Henri Guaino, qui semble t-il fut sa plume, ont dû bien exulter pour avoir confisqué et exprimé aux africains la bulle de l’occident qui rappelle celle du pape Pape Nicolas V, disant que nous autres nègres étions maudits et méritions notre sort d’esclave. D’ailleurs Guaino a réclamé la paternité du discours pour se valoriser dans cette promotion politique. Le discours de Dakar, nous offre pourtant un motif et un guide d’orientation fondamentale dont l’Afrique doit se saisir car l’occident,  nous y indiquait ce qu’il craint que nous fassions pour sortir de l’obscurité et cesser d’être la proie des nations sangsues. La France nous a jaugé et nous a livré son diagnostic. Maintenant à travers une lecture patriotique de ce discours, c’est à nous de trouver les remèdes et d’en tirer les conséquences utiles en nous posant cinq questions, qui bien élucidées nous affranchiront incontestablement de toutes les oppressions qui viendraient de partout ailleurs. 1 Que nous arrive t-il ? 2 Où en sommes-nous ? 3 Qu’avons-nous ? 4 Que voulons-nous ? 5 Comment arriver à nos fins ? 

 2  Où en sommes-nous ?

Rappelons-nous toujours, par devoir moral et de solidarité que  d’indomptables  patriotes se sont mobilisés, il y’a plus d’un demi siècle pour réclamer la dignité de nos peuples  par ‘‘la décolonisation intégrale de l’Afrique, de ses hommes, de son économie et son organisation administrative.’’ Pour accéder à l’indépendance, ils ont servi le niet catégorique au référendum qui nous proposait de continuer à être des vassaux de la France. Malheureusement très peu de ces êtres, admirables  seigneurs, ont dirigés nos pays. Et ceux d’entre eux qui y sont parvenus, ont été très vite destitués, esseulés ou assassinés par les nations sangsues. Tous ceux qui ont été projetés aux commandes ici comme partout ailleurs en Afrique  l’ont été pour simplement perpétuer le pacte qu’ils ont eu avec les impérialistes  et qui continue aujourd’hui encore de nous suffoquer. Les archives de la Françafrique et autres qui le prouvent largement existent ; quoique nos peuples mystifiés à dessein continuent à les aduler. Le discours de Dakar nous dit que   « la colonisation a transformé l’homme africain et l’homme européen pour le meilleur comme pour le pire, » l’homme européen pour le meilleur, par le butin de ses razzias et l’utilisation gratuite de nos forces ; l’homme africain pour le pire, parce que dépouillés de tout, même de son âme. Déjà tributaire de neuf cents ans d’esclavage arabes qui perdure encore, Il nous dit  que « Nous avons hérité d’un continent meurtri;  et des séquelles et dommages de quatre cent ans de traite négrière européenne, cent ans  de colonisation. » « Il y a eu des fautes, il y a eu des crimes, il y a eu nos hommes, nos femmes, nos enfants parmi les plus saints de notre peuple,  enlevés et vendus comme des marchandises. Et ce lâche et génocidaire crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l’homme, ce fut un crime contre l’humanité toute entière ; il y’a eu les africains enrôlés de force comme chair à canon à la première comme à la deuxième guerre mondiale, ainsi qu’en Algérie et en Indochine, il ya eu le travail forcé. Les colonisateurs ont créé une angoisse, un mal de vivre. Les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de nos ancêtres. Ils ont banni nos dieux, nos langues, nos croyances, les coutumes de nos pères. Ils ont dit à nos pères ce qu’ils devaient penser, ce qu’ils devaient croire, ce qu’ils devaient faire. Ils ont coupé nos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Face à la supériorité de l’armement du colonisateur, le colonisé avait fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l’autre, par la crainte de l’avenir. Ils ont pris, ils se sont servi, ils ont exploité, ils ont pillé des ressources, des richesses qui ne leur appartenaient pas. Ils ont dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail. Ils ont nourri la haine. Ils les ont empêchés l’ouverture aux autres et ont rendu impossible l’échange, le partage, parce que pour s’ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être  assuré de son identité, de ses valeurs, de ses convictions, de sa liberté Ils ont désenchanté l’Afrique. » Où en sommes-nous ? Toujours selon l’occident, nous en sommes à « une démographie trop forte pour une croissance économique trop faible. Nous en sommes encore à trop de famine, trop de misère. Nous en sommes encore à la rareté qui suscite la violence. Nous en sommes encore à un développement étranglé. Nous en sommes encore à une agriculture qui ne produit pas assez. Nous en sommes encore à un manque de routes, nous en sommes encore à un manque d’écoles, nous en sommes encore à un manque d’hôpitaux. Nous en sommes encore à un manque d’eau. Nous en sommes encore à un manque d’électricité. Nous en sommes encore à un grand gaspillage d’énergie de nos forces que nous utilisons à la lutte, aux jeux et à la danse, nous en sommes encore à un gaspillage de courage, de talents, d’intelligence. Nous en sommes encore à un grand continent qui a tout pour réussir et qui ne réussit pas parce qu’il n’arrive pas à se libérer  des mythes et  de la mainmise des nations sangsues » Le discours poursuit « Vous savez qu’à être trop naïve, l’Afrique serait condamnée à devenir la proie des prédateurs du monde entier.» Tel est le diagnostic de l’Occident, sauf qu’il occulte qui sont ces prédateurs ou plus exactement ces nations sangsues. Il termine en nous situant dans la niaiserie de l’enfance qu’ont connue tous les peuples de la terre « cette enfance animée du besoin de croire plutôt que de comprendre, ce besoin de ressentir plutôt que de raisonner, ce besoin d’être en harmonie plutôt que d’être en conquête. » c’est-à-dire d’oser briser les carcans qui nous étranglent. Mes biens chers compatriotes, ce n’est pas pour rien qu’il était écrit sur le fronton du temple de Delphes « Connais-toi toi-même. » Le discours de Dakar en nous ouvrant les yeux nous permet de parvenir à un degré important de la transcendance, dans le sens latin de la connaissance de soi , et du  surpassement  pour dégager avec les moyens que nous avons les obstacles qui nous empêchent d’arriver à nos fins , c’est à nous de savoir ce que nous voulons, ce que nous avons pour y parvenir, puis  conséquemment de mettre en œuvre  les moyens d’y accéder.

 3 Qu’avons-nous ?

Les nations sangsues dans leur logique de nous dépouiller impunément sans aucun péril, et nous laisser pour les éternels abominés de la terre s’ingénient  à agencer leurs hideux et cruels pillages pour l’éternité ; aussi occultent-elles ce que nous possédons de fabuleux en nous inoculant la sotte croyance, parmi d’autres plus débiles encore ; que nous avons atterri sur la partie la plus désolée du monde afin que nous n’ayons aucun motif de nous défendre, de protéger notre continent ou de vendre nos ressources à d’autres probes acheteurs. Elles nous montrent à dessein la famine, la misère et la maladie créées directement ou indirectement par elles ; en faisant semblant de nous plaindre par hypocrisie, et par mauvaise foi. Elles tiennent absolument à dissimuler nos immenses ressources naturelles et humaines et perpétuent cette stratégie en la sauvegardant dans tous leurs médias, ainsi que dans l’esprit de leur jeunesse. Les associations d’élèves ou d’étudiants sont expressément subventionnées et envoyées en Afrique pour constater la désolation et la misère. Délibérément elles sont canalisées dans des circuits touristiques qui vont directement aux villages les plus reculés et les plus miséreux pour y photographier de pauvres gens et leurs enfants nus en leur imposant des loques pour qu’ils paraissent plus misérables ou d’allaiter leurs bébés sous la caméra ; alors qu’elles prohibent d’appliquer ces actions dégradantes à  leurs concitoyens. Ceux qui vivent en Europe connaissent cette image stéréotypée qui représente l’Afrique telle qu’elles voulaient qu’elle soit et qui est distillée dans leurs télévisions.  Aussi terribles et meurtriers qu’ont été l’attentat du onze septembre et les autres accidents de trains ; aucune image d’humain ne se trouve dans les médias. Sarkozy dans son méprisant discours de Dakar n’a soufflé aucun mot sur les trésors fabuleux que nous possédons en Afrique et qui sont l’objet de leur grande convoitise. Pourtant il sait très bien que l’Afrique abonde de richesses. Car toutes les recherches minières de notre pays connues ou inconnues de nos autorités et de notre peuple sont répertoriées top secret à Orléans et dans leur CNRS  parce que l’essentiel des prospections a été fait par le   bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de France. Notre pauvre  Sénégal a de l’or des platinoïdes du fer, du  cuivre du chrome des phosphates du zircon du titane du marbre du calcaire de l’uranium du phosphate du lithium, de l’étain. Pour citer nos possibilités agricoles  notre pays avait été le premier producteur d’arachide du monde quand toute l’huile que consommaient les français venait de chez nous. Notre grand continent L’Afrique foisonne de toutes les richesses.  Nous avons le soleil, nous avons la mer et ses innombrables produits halieutiques. Nous avons une flore riche, nous avons encore le meilleur des richesses du monde, presque tout le platine et le chrome de la planète; nous avons la moitié de tout l’or et le diamant de la terre, Nous avons la bauxite, l’uranium, Nous avons le cobalt le fer, Nous avons une foultitude de minerais et de pierres précieuses. Nous avons toutes ces étendues arables que nous envient les peuples du monde. Nous avons nos jeunesses qui ont obtenus les diplômes de toutes les plus grandes universités du monde et qui ont également suffisamment d’énergie. « Qui aura l’Afrique dominera le monde ; parce qu’il sera maitre des matières première dans le monde qu’il pourra valoriser pour développer son économie ou empêcher que ces matières aboutissent dans le camp adverse » disait Houphouët Boigny. Nous les patriotes de l’Afrique entière lui répondons par delà sa tombe : Nous avons l’Afrique nous les africains. Une Afrique qui fort heureusement a été pillée qu’à six pour cent de ses ressources et que nous avons à défendre avec la détermination que donnent la légalité, la légitimité et le patriotisme. Alors seulement nous pourrons pour la première fois véritablement échanger et établir les termes de l’échange. Pour ce faire nous devons absolument savoir ce que nous voulons puis définir les moyens que nous avons d’y parvenir

4 Que voulons-nous ?

Notre pauvre mère Afrique a été tant agressée, spoliée, bernée et ses fils cruellement dégradés par les nations sangsues, qu’elle pense se trouver dans une fatalité structurellement irréversible, en sorte que la plupart de son peuple semble médusé ou résigné. Odieusement, ses fils renégats complices des ponctions faites sur elle, par beaucoup de mécanismes et de compromis létaux dont ceux de la dette, ont accepté d’hypothéquer notre avenir et celui des générations qui viennent après la nôtre et à qui appartient autant qu’à nous ce splendide continent. Nous sommes entrain de parler de développement durable, de prétendu réchauffement de la planète, mais autant qu’à préserver la nature, le développement durable pour nous, commence par  déraciner tous ensemble le mythe de la dette par laquelle les nations sangsues nous tiennent au collet autant qu’elles le feront indéfiniment à nos enfants si nous laissons faire. Cette prétendue dette va au-delà de notre simulacre d’indépendance. Parlant de la traite négrière de la colonisation du travail forcée et du pillage de l’Afrique qu’elles reconnaissent ;  Les nations sangsues nous disent par le discours de Sarkozy  que « nul ne peut demander aux générations d’aujourd’hui d’expier ce crime perpétré par les générations passées. Nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères. » Ainsi donc,  autant que les nations sangsues ne veulent pas payer un iota de dédommagement des crimes perpétués sur nos parents et dont le coût est bien supérieur à ce supposé  dû issu d’un trésor thésaurisé à la sueur de nos bras et à notre sang versé; autant nous les africains voulons que ses prétendus dettes ne nous soient plus réclamées ainsi qu’aux futurs générations. Bien sûr, nous voulons tout ce que Sarkozy es qualité président de France nous a miroité en nous proposant de nous y mener. Mais nous voulons beaucoup plus que tout cela. Cependant notre pragmatisme nous enseigne que ce n’est pas l’esclavagiste, le colonialiste, le maitre du travail forcée non rétribué, le commanditaire de la Françafrique avec son tribut d’assassinats et de déstabilisation du continent qui nous aidera à nous émanciper ; d’autant plus qu’il n’a rien, sinon que les immenses intérêts vitaux qu’ils continuent d’extraire cavalièrement de chez nous.  D’ailleurs à la fin de son discours, il nous invite à continuer de dormir en nous ramenant à la poésie, parce qu’il croit opiniâtrement que ‘’l’émotion, [Les pleurs et les rires] est nègre et  que la raison est hellène. Oui, comme il le propose. « Nous voulons que les actuelles générations ne vivent plus au détriment des générations futures. [par cette pestilentielle méthode] Nous voulons que l’État se remette à faire son métier, qu’il soit allégé des bureaucraties qui l’étouffent, qu’il soit libéré du parasitisme, du clientélisme, que son autorité soit restaurée, qu’il domine les féodalités c’est-à-dire, ‘‘toutes les puissances économiques ou sociales fortement structurée qui tendent à devenir indépendante de l’État, ’’ qu’il domine les corporatismes. Nous voulons que partout règne l’État de droit qui permet à chacun de savoir où commencent ses devoirs qu’il sera tenu de respecter et où s’arrêtent ses droits dont le respect lui sera assuré de manière indéfectible. Nous voulons que les droits de l’Homme, la dignité d’Homo Sapiens, la liberté, l’égalité, la justice s’appliquent aussi à nous africains comme l’héritage commun de toutes les civilisations et de tous les hommes. Nous voulons éradiquer les pandémies monstrueuses introduites dans notre pays. Nous voulons qu’il n’y ait plus de famine sur la terre africaine. Nous voulons  qu’il n’y ait plus jamais un seul enfant qui meure de faim sur la terre africaine.  Nous voulons  l’autosuffisance alimentaire. Nous voulons développer les cultures vivrières. Nous voulons produire pour nous nourrir. Nous voulons l’unité africaine, car l’unité de l’Afrique rendra l’Afrique aux Africains. »

Mes biens chers compatriotes, ici s’arrête le mirage cynique du discours de Dakar. Tous les domaines dans lesquels il promet malicieusement de nous aider à accéder ne sont rien en comparaison de l’essentiel que nous voulons plus que tout et qui garantissent la souveraineté d’un état, auquel il ne souhaite pas que nous parvenions et qui sont, comme l’ont préconisé nos ainés, la manumission des africains, l’élévation éthique et sociale de la nation africaine. Nous voulons nous constituer en un continent fort, capable de s’auto défendre de toutes les agressions d’où qu’elles viennent sans demander le secours d’aucun peuple. Nous voulons échanger et coopérer avec toutes les nations que nous souhaitons et  avec lesquelles nous avons des vues convergentes et des intérêts réciproques. Nous voulons nous affranchir de l’étau du FCFA et disposer de notre propre monnaie. Nous voulons fortifier notre enseignement et promouvoir à un degré supérieur les sciences et technologies, les recherches qui font avancer le monde. Nous voulons que notre continent redevienne le continent phare du monde qui parle d’égal à égal avec tous les autres sans aucun intermédiaire qui juge et croit que nous sommes à l’enfance de l’humanité. Pour obtenir tout cela et pour bien d’autres choses encore; il faut qu’ensemble nous définissions les stratégies que nous pouvons utiliser pour y parvenir et qu’immédiatement nous agissions impérativement en étant convaincus que les nations sangsues avec toute leur force s’attelleront à déjouer nos plans. Le travail est herculéen mais méthodiquement nous y parviendrons.

5 Comment parvenir à la régénération de l’Afrique?

Mes biens chers compatriotes africains,

Le stupide discours de Dakar  qui nous narguait sur notre sol, nous a signifié que la renaissance de l’Europe et du monde dépend de la mainmise des nations sangsues sur l’Afrique. Pour cela ces nations dont nous sommes les seuls greniers s’évertuent opiniâtrement à interdire notre alliance en nous barrant le chemin de l’autodétermination et de l’émancipation totale et effective qui va être la fin de notre exploitation et de leurs colossaux intérêts.  Cependant nous pouvons y parvenir et ôter cette odieuse appropriation de notre mère Afrique pour reprendre notre destin en main, par l’union de tous les africains debout comme un seul peuple, que nous sommes de facto, autour de ce viatique sacré. Pour ce faire il nous incombe d’être conscients du chaos dans lequel nous sommes et décider de rectifier sans attente l’abjecte pente descendante  sur laquelle les sangsues nous ont aiguillonnés et qui nous mène à chaque halte aux sinistres abimes de désolations de pandémie d’incurie, de faim de guerres fratricides de polémiques politiciennes stériles et vaines.  C’est par la force et la supériorité de leurs armes que les nations sangsues ont dominé l’Afrique et y ont semé le désordre, la désolation et la ponction abusive de nos richesses. C’est par la force et la supériorité de leurs armes qu’elles ont pris en otage nos dirigeants hypocrites en leur décrétant des programmes qui perpétuaient leurs intérêts contre le bonus d’une sécurité, d’un bien être et des médailles que conditionnaient l’asservissement de leurs peuples et la confiscation de leurs souverainetés  à leurs propres avantages, à ceux de leurs familles et proches. C’est par la supériorité de leurs armes qu’elles ont réussi à supprimer tous les embryons et pépinières destinés à produire des patriotes avisés qui auraient coupé les chaines de notre servitude depuis longtemps. Pendant qu’elles nous paralysent, leurs instruments de terreur se sont terriblement accrus, de la poudre à canon à l’armement chimique et bactériologique, jusqu’à l’armement satellitaire et nucléaire. Mais quoique nous nous retrouvions bien plus faibles et fragiles en face d’elles; aucune force dissuasive ne peut nous maintenir dans la terreur et nous empêcher de sortir de leur trappe. Nous y parviendrons parce que nous sommes un grand et vaillant peuple qui a survécu à tous les grands génocides et misères de l’histoire. Ensuite un peuple quel qu’il soit, est intrinsèquement souverain, même le peuple africain. Il nous suffit simplement de nous organiser méthodiquement pour imposer nos droits inaliénables et déjouer leur programme.  L’Afrique en est déterminée  au péril de tout. Sachons que le chemin peut être rapide quoique les nations sangsues n’ont jamais baissé la garde et anticipent à chaque moment sur notre volition pour dissoudre ou éradiquer toute opposition à leurs manœuvres hideusement esclavagistes. Elles ne cessent de créer des pouvoirs contre ceux qui sont issus de la volonté populaire pour mettre en otage nos gouvernants. Ainsi se justifie la visite du ministre de la France Laurent Fabius auprès du mouvement ‘‘ ya n’en marre’’ du Sénégal, qui aurait du refuser de le recevoir s’il était assez mature, pragmatique, suffisamment éveillé ou assuré de leur destination. De tous les colonisateurs d’Afrique, seul les français ont continués à rançonner leurs anciens administrés. Ceux des pays anglophones ou lusophones se développent parce que lâchés par le castrateur assouvi. Le colonisateur France, maitre du travail forcé non rémunéré, inventeur de la Françafrique est demeuré le seul à travers l’univers de la mondialisation à survivre de l’abjecte  tare d’étouffer et de piller cyniquement sans aucun péril et beaucoup de gloriole les peuples africains non armés pour les insulter ensuite. Le drame de la France, c’est qu’elle ne peut pas s’inventer un destin; elle refuse de se mettre à l’école de ses voisins qui se sont industrialisés avec leur génie et le travail honnête ; car elle vit séquestrée par un rêve du passé qui l’engourdit. Un rêve désuet dans lequel toute l’Europe pour se développer se cristallisait sur la conquête de l’Afrique, la spoliation des africains. Malheureusement dans son somnambulisme elle fait énormément de dégâts au développement de l’Afrique telle que ses fâcheuses immiscions  armées qui ont détruit et régressé la cote d’ivoire et La Lybie de Kadhafi. Aujourd’hui qu’elle est seule sur l’échiquier de l’horreur, à huiler ses méninges pour la perpétuation des richesses qu’elle base sur l’exploitation de nos ressources  de nos forces nous les abominés de la terre. Maintenant qu’elle est désapprouvée et  chahutée dans sa stratégie par les peuples qui l’entourent et ceux des autres continents ; elle nous propose de remplacer l’indigne et amorale Françafrique par l’Eurafrique ultime tentative d’inviter les assagis à reprendre du service pour partager le gâteau Afrique à la condition qu’elle le coupe et distribue elle même les morceaux ; telle qu’AREVA vient de vendre un dixième d’une mine de d’uranium du Niger, à la Chine pour deux cent millions d’euros. Personne n’ose croire que le Niger est un des plus pauvres pays du globe. Dans cette option de nous départir de celle qui veut prendre la plus que place d’un Dieu sur les africains et d’échanger d’égal à égal avec ceux qui n’ont jamais étendu leur empire sur nous et qui sont conscients que nous sommes réfléchis et progressistes. Le syncrétisme  des résolutions élaborées de toute part en Afrique pour rejeter radicalement l’esclavagiste, doit constituer notre pas. Quelques unes de ces déterminations existent déjà et vont susciter d’autres inébranlablement de manière jamais interrompue. Nul ne peut le faire tout seul, quelles que soient sa force et ces idées, mais il faut le faire. Le discours de Dakar nous dit « qu’une Afrique ou plus rien ne changerait serait de nouveau condamnée à la servitude. » Au lieu d’accélérer la cadence il nous faut d’abord changer de gamme et battre la pleine mesure. Il nous faut vaincre l’ignorance et les sottes us et coutumes qui nous rattachent à un monde futur éthéré pour avoir les pieds sur terre ; au lieu de nous en remettre à des forces occultes qui n’empêchent rien. L’attente de ses mondes a ancré le fatalisme dans notre esprit et favorisé notre mise au fer, notre peur de nous déclarer objecteur de conscience quand le nègre Blaise nous enrôlait comme chair à canon. Aucun d’entre nous n’est revenu de l’esclavage. Peu sont revenu des deux grandes guerres. Pour se soustraire des serres du prédateur carnivore super armé il faut que nos dirigeants remettent le pouvoir à leurs peuples. Au Sénégal  la communauté des patriotes a élaboré la charte de gouvernance démocratique qui est une ébauche parfaite  pour notre pays mais que devraient consulter tous les peuples africains qui pourraient en modifier quelques traits pour les adapter à leurs idiosyncrasies sans en changer l’esprit. Des comités devraient spontanément se mettre bénévolement sur pied pour la vulgariser en Afrique et obtenir le soutien des peuples qui veulent que l’Afrique sorte du chaos. Mais la charte peine à être appliquée sans doute à cause de la sournoise et occulte implication de la nation sangsue qui s’y opposera de toutes ses forces. Mais contre vents et marais le clairon du rassemblement des africains a sonné. Aussi lançons-nous un message au président du Sénégal Pour qu’il s’approprie de la charte en capitalisant l’initiative de son application Ipso facto,  ce crédit  inscrira saécula saecularum son nom auprès de Lincoln des états unis d’Amérique, des plus grands patriotes africains ; quand ceux des autocrates et de nos fils renégats seront bannis à tout jamais des pages glorieuses de l’Afrique et de la démocratie participative. Vive l’autodétermination et la régénération  de l’Afrique ! vive la charte de bonne gouvernance issue des assises nationale. Puisse mon humble message pour croitre irrémissiblement, s’implanter dans les sillons fertilisés par le sang de nos martyrs, l’amère sueur de l’esclavage, les corps de nos parents chair à canon et les  mânes de nos ancêtres ! Paix et salut aux patriotes ! vive L’Afrique

Patriotiquement vôtre

Papa Amadou Ndiaye

leconsulteursa@yahoo.fr

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